Le président de la commission de l'Economie et développement des entreprises, appelle les membres à refuser ce projet au cours de l'assemblée générale extraordinaire prévu mardi, 11 juillet 2023.
Emmanuel Wafo, s'oppose fermement à la Fusion - Création au Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM ), après la signature le 5 avril dernier, du traité de fusion avec Entreprises du Cameroun (ECAM). Ce qui, de l'avis du responsable, donne lieu à la dissolution du GICAM .
Bien plus, le président de la commission de l'Economie et développement des entreprises au GICAM , estime que le GICAM est une marque au regard de ses 67 ans d'âge. « Le GICAM a 67 ans. Un chemin parcouru jonché de défis que les pères fondateurs et les générations actuelles ont su et pu relever grâce au travail acharné de tous, et à des efforts qui ont permis de faire du GICAM , plus qu'une organisation, une véritable institution dans l'environnement camerounais. Le GICAM est une marque, un patrimoine national», estime Emmanuel Wafo.
Emmanuel Wafo appelle les membres du patronat à refuser ce projet, au cours de la prochaine assemblée générale du GICAM le 11 juillet prochain. Le chef d'entreprise a donné le jeudi, 6 juillet à Douala, un point de presse, une occasion pour lui de revenir sur les raisons de son refus. « Au cours de celle-ci, il sera proposé aux adhérents d'entériner le projet de fusion avec ECAM. Le projet de la fusion soumis à la validation de l'Ag de mardi prochain ambitionne d'acter définitivement la dissolution du GICAM , pour créer un autre mouvement dont personne ne maîtrise les contours à ce jour », prévient le responsable.
Pour Emmanuel Wafo, « Cette opération repose sur un tissu de mensonges visant le seul et unique but de brader le patrimoine matériel et immatériel de notre maison commune, le GICAM ». « Si non, poursuit-il, comment expliquer que l'évaluation faite des apports du GICAM estime la valeur de nôtre immeuble siège à 0 Fcfa et la valeur du terrain de 1366m² en plein coeur de Bonanjo à 125 millions Fcfa ? Bien plus, comment comprendre que les actifs immatériels du GICAM tels que les productions intellectuelles, les structures d'accompagnement des entreprises, et autres ressources générées par ses activités ne soient pas pris en compte dans le rapport d'évaluation rendu par le commissaire à la fusion ?», s'interroge-t-il.
Chef d'entreprise, Emmanuel Wafo, par ailleurs, président directeur général de Mit Chimie, croit savoir que « Cette procédure est entreprise en violation des principes d'éthique et de droit». Pour lui, le conseil d'administration n'a aucune compétence en ce qui concerne la modification des statuts. La tâche revient à la l'assemblée générale, qui selon l'article 132 des statuts du GICAM ,. compétence pour connaître de la modification des statuts.