La Fédération inter africaine des assureurs courtiers (Fiac) est en conclave du 3 au 5 juillet 2023 à l'hôtel Radisson Blu, à proximité de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, pour renouveler ses instances dirigeantes.

La 14e assemblée générale élective de cette faîtière, organisée en collaboration avec l'Association nationale des courtiers d'assurance et de réassurance de Côte d'Ivoire (Ancar Ci), va permettre de dégager les forces, faiblesses, opportunités et menaces de cette organisation panafricaine autour du thème : « Fiac, 17 ans après, bilan et perspectives ».

La cérémonie d'ouverture officielle de l'évènement qui s'est déroulée le 3 juillet 2023, a été l'occasion pour Namory Karaboué, sous-directeur du Trésor public, représentant le ministre Adama Coulibaly de l'Economie et des Finances, d'inviter les membres de la Fiac à insuffler une nouvelle dynamique à leur faîtière. Et ce, au regard du poids des assurances dans la vie économique des pays membres.

« En effet, le secteur du courtage en assurance en Côte d'Ivoire est en plein essor », a indiqué d'entrée Namory Karaboué. Il en veut pour preuve le fait que le pays compte au 30 juin 2023, 328 courtiers contre 127 en 2013, soit une augmentation de 158 % en 10 ans.

« Cependant, la contribution des courtiers dans la réalisation du chiffre d'affaires du marché est encore faible : 31% en 2021 contre 28 en 2020 », a-t-il relativisé.

Cette bonne note, souligne le représentant du ministre Adama Coulibaly, ne doit pas occulter les défis du secteur. « Entre autres défis, il convient de relever les questions de reversement à bonne date des primes encaissées pour le compte des sociétés d'assurance ; le respect des dispositions de l'article 13 du code Cima ; la production des états et autres documents dans les délais réglementaires », a énuméré Namory Karaboué.

Face à ces défis, il convient, selon le sous-directeur du Trésor public, de professionnaliser davantage le secteur du courtage en assurance. Avant de rassurer l'auditoire de la disposition du ministère à accompagner le secteur.

Cheick Bah, le président de la Fédération inter africaine des assureurs conseils, a souligné que la Fiac ne devrait pas être perçue comme une simple association ou syndicat de courtiers, mais bien une institution qui contrôle plus de 40% du chiffre d'affaires des assurances dans la zone, et qui emploie plus de 3500 personnes.

La Fédération inter africaine des assureurs conseils (Fiac) regroupe 14 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre.