Les travaux de la 63e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont ouverts dimanche à Bissau, en présence d'une dizaine de présidents ouest-africains, dont le Sénégalais Macky Sall.
Le président sortant de l'organisation, chef de l'Etat de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, qui n'est pas candidat à sa réélection, a appelé dans son allocution à plus de solidarité et d'unité dans l'espace de la CEDEAO.
Le président nigérian, Bola Tinubu, est candidat pour prendre la tête de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Il est arrivé à Bissau avec une très forte délégation, selon des médias.
Les chefs d'Etat vont étudier plusieurs dossiers dont les périodes de transition au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, qui sont suspendus desorganes décisionnels de la CEDEAO, après les changements de pouvoir anticonstitutionnels respectivement en 2020, 2021 et 2022.
Ils ont demandé le 10 février la levée de leur suspension de la CEDEAO et de l'Union africaine (UA). Le Mali et la Guinée avaient en outre été soumis à d'autres sanctions, en partie levées l'an dernier à Accra.
Dans ces trois pays, des chronogrammes pour l'organisation de scrutins ont déjà été fixés par la CEDEAO et par les autorités de transition.
Les chefs d'Etat ouest-africains devront juger des avancées réelles vers l'organisation de ces élections.