Kaolack — Treize mille deux cent cinquante candidats sont en lice dans la région de Kaolack (centre) pour l'examen du Brevet de fin d'études moyennes (BFEM) prévu mardi sur toute l'étendue du territoire national, a indiqué l'inspecteur d'académie, Siaka Goudiaby.
Ces candidats composeront dans 99 centres d'examen sous la supervision de 102 jurys, a-t-il signalé. Parmi les 13 250 candidats inscrits cette année, 7376 sont des filles.
"Nous notons que les filles sont plus nombreuses que les garçons pour cette session du BFEM 2023", a relevé M. Goudiaby lors d'une réunion du comité régional de développement. Il a informé que les centres d'examen qui sont "potentiellement inondables" ont été identifiés.
La liste des centres concernés a été mise à la disposition des autorités techniques compétentes, en l'occurrence les sapeurs-pompiers, la gendarmerie, le gouverneur et les préfets, pour qu'en cas d'intempéries, notamment de pluies extrêmes, les mesures pratiques soient prises pour pomper rapidement l'eau ou trouver des solutions alternatives.
"Sur ce plan, on n'a pas de problème. Malgré la pluie qu'on a enregistrée ces derniers jours dans la région, nous pensons que la capacité d'absorption du sol est encore restée intacte pour faire disparaitre cette eau de pluies stagnante, surtout sous l'effet du soleil, puisqu'il fait encore chaud dans la zone", a expliqué l'inspecteur d'académie de Kaolack.
Comme à l'accoutumée, en rapport avec les autorités administratives, le gouverneur de région, Ousmane Kâne, les préfets des départements de Kaolack, de Guinguinéo et de Nioro du Rip, ainsi que les inspecteurs de l'éducation et de la formation (IEF), un Comité régional de développement (CRD) a été tenu pour préparer cet examen au niveau régional.
"C'est ainsi que des dispositions nécessaires ont été prises au cours des comités départementaux de développement (CDD) et des commissions ont été mises en place avec notamment des présidents de jury, des surveillants et des correcteurs. Des établissements qui devraient abriter les centres d'examen.
Un comité de veille et d'alerte a été mis en place pour recenser tout éventuel incident malheureux qui pourrait survenir lors de l'administration des épreuves.
"Une fois que des données sont collectées en termes d'informations, le comité de veille et d'alerte les traite sous l'autorité de l'inspecteur d'académie pour prendre rapidement des décisions. Celles qui pourront être prises au niveau régional le seront, celles qui ne les pourront pas, seront référées au ministère de l'Education nationale pour que des mesures plus globales soient prises", a indiqué Siaka Goudiaby.
Les parents d'élèves et autres partenaires locaux du système éducatif ont été sensibilisés pour que les conditions d'accueil et d'hébergement soient rendues faciles pour les enseignants membres de commission.
"Les autorités territoriales aussi ont mis à la disposition des IEF la logistique nécessaire pour convoyer les enseignants, surtout ceux d'entre eux qui vont dans les zones rurales et parfois enclavées", a informé l'IA de Kaolack.
Il a rappelé l"'interdiction formelle et totale" dans les salles de classe de l'utilisation des téléphones portables et des tablettes.