La célébration de la journée locale des réseaux d'honnêteté et d'intégrité s'est déroulée hier au stade Barea Mahamasina. « Soyons unis contre la corruption ». Tel est le sujet global de la journée locale des réseaux d'honnêteté et d'intégrité (JLRHI) qui s'est tenue hier au stade Barea Mahamasina.
En effet, pour un avenir meilleur, les jeunes demeurent une catégorie sociale la plus engagée dans la lutte contre la corruption. En tant qu' acteurs potentiels et porteurs de changement, les jeunes ont un rôle déterminant à jouer dans le cadre de la lutte contre la corruption. Une vingtaine de stands, composée surtout d'institut supérieurs, d'universités privées, le service de la lutte contre la corruption (SLCC) au sein du ministère de l'Économie et des finances, mais aussi des diverses associations et mouvement comme les scouts et les organisations de la société civile qui luttent pour la démocratie et contre la corruption ont été présentes hier au stade Barea.
Cette célébration à Mahamasina est en fait une finale car la célébration dans les autres régions a déjà été effectuée avant. L'importance d'un tel évènement a été rappelée par le directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Laza Andrianirina hier à Mahamasina. Pour lui, il est vrai que demain appartient aux jeunes mais pas que... Puisque la prise de responsabilité doit se faire dès maintenant pour les jeunes dans la lutte contre la corruption. C'est dans cette optique que le Bianco, qui a 200 membres du personnel, éduque les jeunes pour qu'ils évitent et rejettent toutes formes de corruption. C'est si peu et c'est pour cela que ceux qui sont en présence de cas de corruption ne devraient pas attendre mais agir directement.
Jeunes responsables
D'après le directeur général du Bureau anti corruption, la lutte commence au sein de la famille, il est de la responsabilité des jeunes de demander aux parents si le travail effectué et la richesse disponible à la maison sont compatibles. « La jeunesse construira l'avenir. Mais dire que demain appartient aux jeunes, ce serait une sorte d'exclusion des jeunes et une manière de ne pas les responsabiliser dès aujourd' hui. Le Bianco a réuni les jeunes parce qu'il est de notoriété publique que la lutte contre la corruption ne peut se faire sans collusion. Le Bianco ne peut pas le faire seul, tout le monde doit se sentir concerné », déclare Laza Andrianirina.