Les adhérents et membres disent être tombés des nus après avoir reçu les éléments du dossier de fusion GICAM ECAM. Ils y ont trouvé la valeur de cet immeuble imposant en plein cœur du quartier Bonanjo, siège de l'auguste institution.
" Nous avons découvert d'autres incongruités qui renforcent notre opinion sur les raisons inavouées de cette fusion" Déclare ce transitaire membre du GICAM.
" De mon point de vue, cette opération repose sur un tissu de mensonges visant le seul et unique but de brader le patrimoine matériel et immatériel de notre Maison commune, le GICAM" ajoute-il avant de s'interroger , comment expliquer que l'évaluation faite des apports du GICAM estime la valeur de notre immeuble siège à 0 FCFA et la valeur du terrain de 1366 m2 en plein cœur de Bonanjo à 125 000 000 FCFA ? Bien plus, comment comprendre que les actifs immatériels du GICAM tels que les productions intellectuelles, les structures d'accompagnement des entreprises et autres ressources générées par ses activités ne soient pas pris en compte dans le rapport d'évaluation rendu par le commissaire à la fusion".
Pour ce membre comme d'autres, il s'agit d'une braderie inacceptable. D'ailleurs, ils demandent immédiatement le changement du Commissaire à la fusion " On connaît sa proximité avec le Président de Tawamba. Nous n'allons pas accepter qu'un individu vienne détruire ce que nous avons construit depuis des années. Le 11 juillet prochain, les membres du GICAM sont appelés à se prononcer sur la dissolution ou pas du GICAM. " Ce n'est pas avec ce tissu de mensonges que nous allons tuer le GICAM. Nous refusons..." Conclut notre source.