Le parti Alliance pour le Changement (A.Ch), parti cher à Jean Marc Kabund, a tenu un point de presse ce mardi 4 juillet 2023, en son siège. Il était question pour cette structure politique de briser l'abcès pour condamner avec la dernière énergie une tentative de son exclusion et de ses candidats aux élections de 2023.
A en croire le secrétaire général du parti Belly Mutono, leur formation politique ayant rempli toutes les exigences légales pour obtenir un enregistrement au ministère de l'intérieur et qui, à ce jour, bénéficie de droit de son enregistrement et en porte l'octroi de sa personnalité juridique, se voit une fois de plus victime d'une omission intentionnelle, selon lui, de la part du pouvoir en place.
«Comme nous pouvons tous réaliser, il serait donc inconvenable et voire inadmissible qu'un dossier si bien présenté et ayant obtenu un avis de conformité fasse l'objet d'une omission lors de la transmission par le ministère de l'intérieur, de cette liste répertoriant 910 partis politiques éligibles aux scrutins de 2023 à la Commission Electorale Nationale Indépendante », s'étonne-t-il dans son discours. Et de continuer : « Nous nous posons la question de savoir, quel est le mobile de cette situation lorsque nous voyons d'autres partis politiques mallettes être alignés en toute facilité, ce qui dénote une discrimination mettant en péril l'inclusivité du processus électoral en cours ; alors que l'Alliance pour le Changement, notre cher parti, qui est régulièrement enregistré, fonctionne en toute légalité et son siège national ayant une adresse connue, ne soit pas aligné sur la fameuse liste », est-il frustré.
Selon lui, les ténors du régime en place veulent à tout prix écarter tout potentiel adversaire ou parti politique, afin d'orchestrer tranquillement la tenue des élections bâclées contre la volonté souveraine du peuple.
Par ailleurs, il fait savoir, qu'en date du 14 juin 2022, leur parti A.Ch avait introduit une demande d'enregistrement auprès du ministère de l'intérieur par le biais du secrétariat général en charge des relations avec les partis politiques et après examen minutieux de leur dossier, ce dernier l'avait jugé conforme à la loi.