Depuis le 14 Juin 2023, la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a sifflé la fin du recensement électoral pour le compte des élections régionales et législatives à venir. Après phase importante, une autre phase également non moins importante a lieu depuis le 26 Juin. Il s'agit de la phase d'apurement des listes électorales issues des opérations de recensement dans les 3 zones.
D'après la CENI, cette phase consiste à croiser et à vérifier les données biographiques que sont les noms, les prénoms, les photos et les empreintes digitales etc, en vue de détecter les possibles inscriptions multiples et indues. Et à cet exercice, révèle l'instance organisatrice des élections au Togo, 91.000 dossiers de potentiels doublons ont été répertoriés. Des dossiers qui seront soumis au traitement administratif.
Dès lors, la CENI fonde sa démarche d'apurement des listes électorales sur la disposition du code électoral (article 61) selon laquelle, « lorsqu'il est constaté qu'un électeur est inscrit sur plusieurs listes, seule la dernière inscription est prise en compte. Il est procédé d'office à sa radiation sur les autres listes. Lorsqu'un même électeur est inscrit plusieurs fois sur la même liste, il ne doit y subsister qu'une seule inscription, précise le code électoral ». Ceci alors que l'article 123 du code électoral vient couvrir tout ce qui est relatif aux fraudes sur les listes électorales.
Dans la suite de la procédure en cours, après le traitement administratif, la CENI procédera à l'affichage des listes électorales provisoires obtenues et invitera les inscrits à aller les vérifier pour d'éventuelles réclamations. Ce sera dès lors la période du contentieux sur les listes électorales.
Toute cette démarche de la CENI suivant les règles dictées par le code électoral n'ont pour finalité que de respecter et faire respecter le principe sacro-saint d'« un électeur, une voix », qui est la base e pour avoir des élections crédibles.