Les travaux de réhabilitation inclus dans le projet de développement durable du secteur routier, financé par la Banque Mondiale sur la route nationale 4, avancent doucement mais sûrement.
Une nette amélioration se voit sur les gros points noirs qui ont subi des coupures lors du passage de cyclones au début de l'année. Trois axes importants ont subi des grands travaux, à savoir à Anjiajia au PK 437 +700 et PK 378, celui au croisement de Bevilany et l'axe touché par la réfection totale du tablier routier en pleine ville de Maevatanàna.
Un quatrième chantier important a également démarré. Il consiste à réparer totalement un pont long d'environ 80m, qui n'a pas plus été utilisé à cause de son mauvais état depuis plus d'une décennie. Il est situé après la commune rurale d'Andranomamy, à quelques kilomètres de la zone limitrophe de la région Boeny. Un pont Bailey le jouxte, mis à la disposition des usagers depuis longtemps pour éviter un effondrement du vieux viaduc. C'est une bonne nouvelle pour les gros camions et les semi-remorques.
Crues
De gros ouvrages sont également observés sur les chantiers de Bevilany et d'Anjiajia. Ils consistent à poursuivre la construction des « dalots ou daleaux » et des longs murs de soutènement. Le délai imparti pour la réalisation de ces chantiers le long de la RN 4, fixé à la fin du mois de novembre, doit être maintenu, avant la saison des pluies.
L'entreprise chinoise Zhongmei engineering group se charge de tous les chantiers sur la RN 4 et la RN 6. Toutefois, le tronçon de route à Andranofasika reste encore très épineux à cause des ensablements qui inondent encore la chaussée. De plus, les responsables auront à trouver sérieusement des solutions pour arrêter les dégâts environnementaux qui sont la cause de ces séries de glissements de terrain à Andranofasika. Un mur de soutènement est également nécessaire pour retenir le sable pour qu'il n'encombre pas la voie.
Un léger progrès est aussi constaté sur la partie allant d'Andranofasika au croisement d'Anjiajia. Les trous dangereux ont été maitrisés, du moins en partie. Mais d'importants travaux sont encore indispensables. Tout comme à l'entrée d'Ankafarantsika, près du village de Befotoana. Cette tranche de la RN 4, est toujours l'un des cauchemars des usagers de cette nationale, surtout pendant la période de pluies.
Aujourd'hui, la série noire menace de revenir hanter les conducteurs et utilisateurs de la route. Des crues continuent de submerger l'asphalte depuis le début de l'année, jusqu'à maintenant. Les fers commencent à sortir des bétons au risque de crever les pneus. Enfin, le trou situé au milieu de la voie ne cesse de s'agrandir et de s'approfondir.