Le sommet des BRICS aura bien lieu en Afrique du Sud. Le président Cyril Ramaphosa l'a confirmé alors que certains médias évoquaient la recherche d'un plan B. Les chefs d'État du groupe du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud doivent se réunir à Johannesburg du 22 au 24 août. La présence de Vladimir Poutine n'a toujours pas été confirmée.

Le président russe est visé par un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) et Pretoria, qui est signataire du Statut de Rome, serait obligée de l'interpeller. Malgré cette contrainte, l'Afrique du Sud s'accroche à son sommet.

Poutine ou non, le sommet des BRICS aura bien lieu en présentiel. Le président Cyril Ramaphosa veut que les chefs d'État puissent se parler les yeux dans les yeux, une première depuis 2019.

Soixante chefs d'État sont invités, dont tous les leaders du continent africain, car Cyril Ramaphosa veut faire de ce sommet une réunion de famille. Les participants ont un mois et demi pour confirmer leur présence.

Vladimir Poutine semble vouloir attendre le dernier moment pour préciser ses intentions. De son côté, Cyril Ramaphosa n'a toujours pas dévoilé les conclusions d'un comité interministériel chargé d'étudier la faisabilité de la venue du président russe malgré l'émission du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.

« Poutine craint davantage pour sa sécurité s'il quittait Moscou que d'être arrêté par la CPI », observe la politologue Sanusha Naidu. La venue du président russe est improbable selon elle.

Poutine pourrait être représenté par son ministre des Affaires étrangères. Sergueï Lavrov est déjà venu deux fois en Afrique du Sud cette année.