Les bouclages vont avoir lieu dans plusieurs quartiers de Kinshasa pour mettre un terme à l'insécurité mais aussi à la peur au sein de la population. Cette peur est créée notamment par les phénomènes kidnapping, kuluna et mobondo, a annoncé lundi 10 juillet le ministre de l'Intérieur Peter Kazadi. Il l'a dit au cours d'une conférence de presse conjointement animée avec le ministre de la Communication et le vice-ministre de la Santé à Kinshasa.
« Dans un premier temps, nous avons voulu travailler en silence. Il fallait chercher ces criminels sans donner l'alerte. Nous travaillons avec la population qui dénonce et les forces de l'ordre viennent pour se saisir de ces bandits. Nous avons organisé des bouclages. Ces bouclages vont s'étendre dans plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa », a annoncé Peter Kazadi.
Il ajoute que d'autres mesures sont en train d'être prises dans ce sens et seront annoncées prochainement.
Le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement a dit qu'un numéro vert d'urgence sera mis à la disposition de la population incessamment. Selon Patrick Muyaya, ce numéro et ceux déjà disponibles, permettront aux personnes en danger d'appeler rapidement les forces d'ordre pour dénoncer des cas de kidnapping et de criminalité.
Trafic d'organes, une rumeur infondée
Au sujet du trafic d'organes, autre sujet qui agite Kinshasa notamment sur les réseaux sociaux, le vice-ministre de la Santé, Dr Serge Olene estime que « les gens parlent des choses qu'ils ne comprennent pas ».
Selon lui, à l'heure qu'il est, la RDC n'a ni l'expertise ni les infrastructures nécessaires pour réaliser ce genre d'opérations.