Le système des Nations unies a organisé récemment dans la ville océane un déjeuner de travail au profit des chefs d'entreprise, en vue de les sensibiliser aux Objectifs de développement durable (ODD) et au rôle qu'ils doivent jouer dans l'avancement de l'agenda 2030 des Nations unies.
Une trentaine d'investisseurs de la ville océane a participé à la séance de travail organisée avec l'appui de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo). De riches et fructueux échanges ont eu lieu à cet effet, autour des thématiques variées bien ciblées portant, entre autres, sur la réforme du système des Nations unies et l'agenda 2030 ; le Pacte mondial des Nations unies ; la carte des investissements orientée vers les ODD ainsi que le Plan national de développement (PND) et le rôle du secteur privé dans la perspective des droits humains.
Le déjeuner d'affaires visait à sensibiliser les chefs d'entreprise au business case des ODD et le rôle qu'ils ont à jouer dans le cadre de l'avancement de l'agenda 2030. Il s'agissait aussi de présenter à ces derniers les grandes lignes du forum, mais aussi de les encourager à y participer, d'obtenir l'accord de principe de ces investisseurs à soutenir la signature de la déclaration finale du forum sur le partenariat national pour la réalisation des ODD.
La rencontre avait également pour objectif de présenter aux chefs d'entreprise la carte des investissements orientée vers les ODD/PND, en cours de développement. Celle-ci offre des opportunités et des avantages particuliers aux entreprises pouvant leur permettre de s'épanouir.
Dans son mot de circonstance, le coordonnateur-résident des Nations unies, présidant la rencontre, a rappelé aux hommes d'affaires de Pointe-Noire l'impact de leurs activités dans le développement économique du Congo. « Le secteur privé peut véritablement constituer un levier qui favorise le développement économique et l'innovation technologique à travers des investissements ciblés dans des domaines clés. Une approche transitoire qui mène vers une production, une exploitation et une consommation durables », a souligné Chris Mburu.
