Dans un communiqué publié par la Ceni hier lundi 10 juillet 2023 et signé par le rapporteur de cette institution d'appui à la démocratie, la Commission Electorale Nationale Indépendante recadre la classe politique congolaise en général et l'opposition en particulier.
En effet, dans la recherche d'une inclusivité pour des élections apaisées, le président de cette institution d'appui à la démocratie, Denis Kadima, avait jugé bon de consulter certains
opposants qui restent très hostiles à tout ce qui est fait pour les prochaines élections.
C'est ainsi qu'après le groupe de Fayulu, Matata, Katumbi et Sesanga le 30 juin 2023, il a reçu le lundi 3 juillet l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito. Après avoir entendu toutes les parties prenantes au Fleuve Congo Hôtel, le président Denis Kadima n'avait pas donné des réponses aux préoccupations de ses interlocuteurs .
Ferme promesse était donnée pour une réponse globale après examen des réclamations des uns et des autres au niveau de la Ceni, seul organe légitime appelé à trancher dans pareille situation. Siégeant de manière souveraine, cette plénière a estimé que les acteurs politiques consultés ont posé des problèmes qui ne relèvent pas de la compétence de la Ceni. Pour les questions qui relèvent de sa compétence, la loi a déjà défini les directives et qu'il ne faut pas
marcher dans un sens opposé. Parmi les revendications de l'opposition consultée au Fleuve Congo Hôtel, il faut signaler qu'Adolphe Muzito avait plaidé pour l'intégration de son parti politique, Nouvel Élan, et celui de Martin Fayulu, Ecide, au sein de la Ceni. Quant au groupe
de Matata Ponyo, il y a eu entre autres la demande de l'affichage des listes des électeurs, l'arrêt des convocations, par la justice, des prétendants à la magistrature suprême ainsi que l'audit du fichier électoral par un cabinet international.