En tournée dans l'Est de la RDC, le coordonnateur humanitaire, Bruno Lemarquis, s'engage à mener un plaidoyer pour que les jeunes déplacés bénéficient de la formation professionnelle.
Il l'a annoncé dimanche 9 juillet à Goma, après sa rencontre avec le comité des déplacés du camp de Lushagala qui lui a fait part de son inquiétude face au désoeuvrement des jeunes qui ont trouvé refuge dans ce site.
Bruno Lemarquis fait remarquer que ce problème n'est pas particulier à ce site de déplacés. Il estime que les institutions nationales chargées de la formation professionnelle devraient se pencher sur cette question pour éviter «d'avoir en RDC une génération perdue».
« On sait qu'il ne faut pas trop longtemps pour avoir ce qu'on appelle une génération perdue, c'est-à-dire si les enfants ne vont pas à l'école avec des services et une éducation de qualité, pendant quelques années, ils vont commencer à perdre et ensuite ils vont rester en arrière. Occupez nos jeunes, apprenez-leur des métiers », a indiqué Bruno Lemarquis.
Il recommande que ces jeunes soient mieux équipés pour qu'ils ne soient pas tentés de rejoindre les groupes armés.
« Personnellement, je me suis engagé à parler aux autorités compétentes au niveau des institutions nationales chargées de la formation professionnelle, parce que c'est vrai, c'est un sujet très important », a ajouté Bruno Lemarquis.