La nouvelle représentante résidente de la Banque mondiale (BM) au Congo, Louise Pierrette Mvono, a entamé ses rencontres, le 11 juillet, à Brazzaville, par un tête-à-tête avec la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas. Elle a promis d'œuvrer à consolider le partenariat avec le gouvernement congolais, en lui mettant à disposition le réseau d'experts de la BM.
Avec des engagements financiers estimés à environ 900 millions de dollars (539,2 milliards FCFA) pour seize projets à impact socio-économique, la BM est l'un des principaux partenaires au développement du Congo. La coopération Congo-BM s'est renforcée au cours de ces dernières années, principalement en matière de réforme du système statistique national avec la construction d'un centre de formation des cadres statisticiens congolais, l'amélioration du secteur agricole ainsi que le secteur numérique en cours de déploiement.
La nouvelle représentante de la BM s'est engagée à consolider les acquis de la coopération. La remplaçante de Korotoumou Ouattara entend maintenir et renforcer les bonnes relations de travail avec le gouvernement et les autres parties prenantes, en l'occurrence les organisations de la société civile, le secteur privé. La Gabonaise Louise Pierrette Mvono entend également prioriser le cadre de partenariat pays 2020-2025 et préparer la revue de la performance ainsi que de l'apprentissage...
Le dialogue reste le pilier de la collaboration entre les deux parties. « Il s'agissait d'une visite de courtoisie ou plutôt d'une visite de prise de fonction (...) La Banque mondiale n'est pas qu'une banque de financement, c'est une banque de connaissances. Nous pouvons mettre à la disposition de la République du Congo notre Network, notre réseau d'experts, tout en lui offrant les plateformes disponibles pour que non seulement le Congo apprenne de l'expérience des autres, mais également que les autres pays bénéficient de ce qui a été fait au Congo », a déclaré la représentante résidente.
Celle-ci a imprimé sa marque lorsqu'elle a insisté sur le fait d'être à l'écoute des besoins de la population, de manière à ce que les interventions de la banque répondent aux besoins spécifiques du pays. Le contexte actuel oblige les deux parties, a-t-elle ajouté, à mobiliser non seulement les ressources qui permettent d'avoir plus d'efficacité dans les budgets, mais également à renforcer le partenariat en mettant en avant l'expertise de la BM.
Louise Pierrette Mvono devra mettre au service de cette coopération sa longue expérience dans le développement du capital humain et la lutte contre la pauvreté. Avant de rejoindre la BM en 2016, en tant que spécialiste principale de l'éducation dans le département de pratique mondiale de l'éducation à Kinshasa, elle a géré plusieurs programmes des Nations unies en matière de réformes de politiques sociales dans les secteurs de l'éducation, le développement intégré du jeune enfant et de l'adolescent, la protection sociale ainsi que le développement des compétences pour l'employabilité.
