Cameroun: Blanchiment / Le Cameroun « sous surveillance renforcée » - La Comicodi interpelle le Gouvernement

12 Juillet 2023

Le Cameroun et plusieurs autres pays ont été placés le 23 juin dernier sur la « liste grise » des pays soumis à une « surveillance renforcée » par l'organisation de lutte contre le blanchiment Groupe d'action financière (Gafi), selon un communiqué. Ces pays rejoignent 23 autres sur cette liste de juridictions qui présentent des « déficiences stratégiques dans leurs régimes de lutte » contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et de la prolifération d'armes de destruction massive etc. Depuis lors, le gouvernement camerounais n'a pas encore réagi. Raison pour laquelle, le médiateur universel par une lettre parvenue ce jour à la rédaction de camer.be exige des autorités camerounaises par l'entremise du Premier ministre d'une communication gouvernementale de clarification. Lisez plutôt...

"Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Il me revient l'honneur, patriote convaincu et ardent défenseur des intérêts nationaux et partant des institutions de notre cher et beau pays, soucieux de son image ainsi que de sa crédibilité, d'éveiller votre précieuse attention, sur la nouvelle campagne engagée contre nous par quelques cercles internationaux dont l'emprise sur les réseaux sociaux est quasiment diabolique.

En effet les jours qui se succèdent, semblent se ressembler négativement et surtout cruellement pour nous. Il s'agit de la crédibilité de notre pays sur la scène internationale. De mieux en mieux ou de plus en plus, des informations jamais démenties ou mollement contestées, nous accablent, rendant difficile voire désespérée, l'énergie déployée par des patriotes pour notre cause.

Ainsi donc, après l'affaire GLENCORE, c'est une autre affaire de transferts massifs des fonds publics, à une foultitude de prêtes noms, personnes physiques et personnes morales, en sans pratiquement aucune base sérieuse de justification, sinon le vol, le pillage et le crime de détournements. Ces révélations vites reprises en dénonciations, font dorénavant la une des tabloïds de même que des discussions toxiques enragées sur les réseaux sociaux.

Aussi, face à une telle situation, la loi du silence n'est plus tenable au niveau le plus élevé. J'ai donc pris la liberté, par devoir et par engagement sincère, de vous supplier de réagir, de rétablir la vérité ou de donner toute précision utile. Une communication gouvernementale est devenue indispensable, de peur de nous confondre dans une inaction coupable. Je ne doute pas un seul instant, que vous comprenez bien que je me fais simplement la voix des millions des voix qui s'impatientent, en ruminant des colères ainsi que des accusations à peine masquées.

Dans l'urgente attente, et en vous réitérant mes encouragements de même que mon soutien, je vous prie d'accepter, Excellence Monsieur le Premier ministre, l'expression positivement qualifiée, de mes solides sentiments fraternels./."

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