Congo-Kinshasa: Delly Sesanga foule, pour la première fois, le sol de Bandundu

Delly Sesanga, président national du parti politique Envol, s'était rendu samedi 8 juillet dernier à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu. Les cadres et militants ont attendu leur leader depuis les bonnes heures de la matinée munis des drapeaux et écharpes de leur parti. C'est pour la première fois que Delly Sesanga foule le sol de Bandundu après l'étape de Nioki dans le Maï-ndombe.

Dans un grand oral, le candidat président de l'Envol, a harangué la foule en rappelant les recommandations formulées avec les autres leaders du quatuor pour la tenue de bonnes élections en République démocratique du Congo. Il s'agit de la représentation de l'opposition à la CENI ; la publication des résultats des élections bureau de vote par bureau de vote ; et la recomposition de la Cour Constitutionnelle avant la tenue des élections.

Et de marteler : "A l'opposition, nous nous étions réunis et avons demandé 3 choses. D'abord, nous voulons qu'au sein de la CENI, il y ait des représentants de l'opposition parce que la CENI d'aujourd'hui n'est composée que de la majorité. La deuxième chose c'est la Cour constitutionnelle.

Les juges qui siègent pour le contentieux électoral doivent-être désignés conformément à la loi. On les désigne en regardant la figure, on désigne des gens qui ne rendront pas justice correctement. C'est pourquoi, on exige le respect de la loi. Troisièmement, c'est l'opération de lutte contre la fraude électorale. Le jour de l'élection, nous tous devons être là pour suivre les résultats des élections, bureau par bureau. Ça va demander aux jeunes, les mamans, aux papas et nous tous, de nous tenir devant le bureau de vote pour avoir des résultats".

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Il a par ailleurs indiqué que : "Si on ne change pas la composition de la Cour constitutionnelle, nous n'irons pas à cette Cour, si la population dit que c'est Sesanga qui est élu, nous allons nous en tenir, nous n'irons pas à la Cour constitutionnelle".

Delly Sesanga a, en outre, déploré la situation sécuritaire qui secoue plusieurs parties du pays notamment, à l'Est et dans le Grand Bandundu avec le phénomène Mobondo.

A ce sujet, il a rappelé que le gouvernement congolais a failli sur toutes les décisions prises sur la sécurité et de renchérir : «(...)Avant, il y avait de l'insécurité seulement à l'Est, mais aujourd'hui, nous constatons le contraire. Même le grand Bandundu est touché. Avec le phénomène Mobondo, le banditisme urbain communément appelé kuluna. Mais ces kulunas ce sont nos enfants, qui devraient être pris en charge par le gouvernement, ils sont sans emploi».

Pour ce candidat déclaré à la présidentielle de 2023, il apporte à la population de Bandundu son projet de refondation du Congo qu'il a voulu fouler le sol de la ville de Bandundu en insistant : «(...) Dans le cadre de cette tournée de la refondation, c'est pour la première fois que je foule le sol du Kwilu, par la capitale qui est ici, la ville de Bandundu. Je suis très heureux de me retrouver là, aux côtés des compatriotes pour leur parler de ce projet qui porte pleins d'espoirs et d'optimisme pour notre pays».

Il a clôturé son speech en appelant la population du Kwilu à la vigilance pendant cette période préélectorale.

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