Devant la presse ce lundi 10 juillet au siège du parti politique Ensemble pour la République, l'Honorable Dieudonné Bolengetenge, avec un ton sévère, exige la libération de Salomon kalonda, Conseiller de Moïse Katumbi Chapwe, candidat président de la République au scrutin du 20 décembre prochain.
Arrêté le 30 mai dernier à 10h à l'Aéroport International de N'djili, et amené à une destination connue quelques jours après, "Salomon Kalonda est victime des fausses accusations cousues de fil blanc", a déclaré, d'entrée de jeu, Dieudonné Bolengetenge.
Des griefs mis à sa charge prévenu sont notamment, "détention illégale d'une arme de guerre ; incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ; atteinte à la sûreté de l'Etat, en vue de réaliser un coup d'Etat pour y placer un Katangais à la tête du pays".
Le SG de Ensemble pour la République dément ce montage grossier, et alerte l'opinion tant nationale qu'internationale sur ce qu'il qualifie d"'Une affaire politique et non judiciaire".
Des précisions
A enle conférencier, l'arme dont questions porte les spécifications communiquées par les services des renseignements militaires. Et, accusé Salomon Idi Kalonda Della d'en être le détenteur illégal, c'est absurde car l'accusé n'a jamais détenu cette arme, précise-t-il.
Et d'ajouter : "Cette arme a été reconnue par Augustin Matata Ponyo qui, dans un tweet publié le 07 Juin 2023, indique ce qui suit : «Le pistolet Jéricho attribué faussement à Monsieur Salomon Idi Kalonda Della, collaborateur de Moïse Katumbi Chapwe, appartenait à mon garde du corps qui l'avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j'étais Premier Ministre. Cette arme était perdue le 25 mai 2023 le jour du Sit-in». Nous avons appris que les services attitrés en étaient informés, soutient Dieudonné Bolengetenge. Aucun militaire, renchérit-il, n'est commis illégalement au service du Conseiller aux arrêts.
"Le niveau de légèreté dans les accusations de nos services des renseignements fait croire à un Coup d'Etat d'un civil à mains nues, avec un pistolet qu'il n'a jamais détenu, pour installer au pouvoir quelqu'un d'autre, un Katangais, synonyme de Lucifer ou quelque autre monstre", soutient le SG Bolengetenge. Qui, plus est, dément l'hypothétique "contact d'un certain Général étranger qui n'est rien d'autre qu'un point focal commun à l'ancien Président du RASSOP, M. Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de la délégation et Moïse Katumbi, quand ils se rendaient à Addis-Abeba avant les élections de 2018 à la rencontre du Président en exercice de l'Union Africaine, M. Paul Kagame, pour le compte de l'opposition".
Par ailleurs, Bolengetenge dénonce avec la dernière énergie la diabolisation du Parti Ensemble pour la République par le pouvoir en place, en vue de favoriser le processus électoral calamiteux et mal engagé, dans un pays régit par l'arbitraire.
Et de conclure : "M. Salomon Idi Kalonda Della est totalement innocent des accusations portées contre lui. Il fait plutôt l'objet d'un montage grossier des services des renseignements militaires, en vue de nuire à sa personne et à l'organisation politique à laquelle il appartient. Cette cabale est orchestrée suite à la montée en puissance de l'opposition politique et particulièrement, du Président National du parti Ensemble pour le République".