Le dévoilement de la mascotte, vendredi soir, à la salle des fêtes de l'Hôtel Ivoire enclenche une phase d'accélération des préparatifs de la Can 2023. C'est le grand début de la campagne médiatique.
La mascotte, faut-il le rappeler, est un outil de promotion du tournoi sur le plan de la communication et du marketing local et international. Elle reste disponible pour les programmes du Cocan et pour l'ensemble des partenaires de la Can.
Et quand elle arborera ses plus beaux costumes, scénarisés et déclinés à différentes échelles par les meilleurs marionnettistes et chorégraphes du pays, elle sillonnera les villes et les quartiers, pour une grande tournée à l'intérieur du pays.
S'ensuivra ensuite, selon le président François Amichia, un vaste programme d'installation tous azimuts des mascottes de différentes tailles.
« Elles salueront les passants dans les salles d'arrivée et de départ de l'aéroport ; les ronds-points, les grands carrefours, les places dans les quartiers, les entrées d'immeubles administratifs, les devantures des grands magasins. Et les espaces publics, les angles des stades et des terrains d'entraînement... », a annoncé le grand patron de l'organisation locale de l'événement.
Le Cocan 2023, ne cesse de répéter Amichia François, s'engage à générer et soutenir les synergies fructueuses propres à stimuler les effets multiplicateurs entre tous les différents registres du tournoi.
Avant le tirage au sort pour la constitution des poules qui interviendra, le 12 octobre 2023, l'équipe du Cocan 2023 annonce très bientôt le lancement officiel de l'hymne de la compétition, puis l'appel au recrutement de 10 000 volontaires. Toute une machine en branle...
Avec la Can qui s'installe, le football sera plus que jamais au coeur de la société ivoirienne. Dans le même temps, le pays sera le point de mire du monde entier. Sauf qu'ici, le seul hic, l'équipe nationale a du mal à rassurer ses supporters.
La Can arrive au moment où le football ivoirien ne brille plus. Il ne glane plus de lauriers. Du coup, ses équipes nationales et celles des clubs comme l'Asec mimosas ne font plus peur.
Sous Jacques Anouma, de 2002 à 2011, les équipes ivoiriennes étaient adulées à travers le monde. Les Ivoiriens étaient les sparring-partners idéaux. Tellement ils jouaient bien au football. Comme on aimerait revivre cette belle époque ! En 2005, les Académiciens constituaient l'ossature de l'équipe nationale.
Finalistes de la Can 2006 en Égypte, ils s'étaient qualifiés pour le Mondial en Allemagne, une première pour le pays. Et tout cela, au beau milieu des évènements politiques qui fracturaient la Côte d'Ivoire.
Mais l'espoir est permis. Cette version 2023 des Éléphants n'a, certes, pas l'ossature constituée d'Académiciens, ces diablotins formés à l'Académie Mimosifcom, mais ils ont du talent à revendre. Il suffit d'y mettre la foi et un peu d'orgueil pour réaliser le rêve.