Les partis et regroupements politiques de Lubumbashi (Haut-Katanga) ont expliqué, mardi 11 juillet, à Radio Okapi qu'ils manquent de moyens financiers pour déposer leurs listes de candidats à la députation nationale.
Ils disent également être en difficulté d'atteindre le seuil de représentativité et de recevabilité.
Ce sont ces deux raisons qui les bloquent à déposer les dossiers de leurs candidats.
Selon des sources sur place, seul un candidat indépendant a déposé son dossier à la députation nationale, à trois jours de la clôture de cette opération, à Lubumbashi.
Au niveau des BRTC, certains politiques viennent juste pour avoir les informations et retirer les formulaires.
Un activiste de la société civile, rencontré mardi dernier, dans un BRTC s'est interrogé sur « cette léthargie de la part de ceux ayant demandé à cor et à cri la tenue des élections ».
Pour sa part, le parti politique Coalition républicaine pour la démocratie et le fédéralisme, fait savoir qu'en tant que membre d'un regroupement, il leur fallait harmoniser les listes pour que les uns et les autres se retrouvent et éviter ainsi des frustrations.
En outre, le regroupement devrait atteindre les seuils de représentativité et celui de recevabilité, une tache qui n'est pas aisée, selon des responsables de ce parti politique.
Toutefois, il promet que les listes seront déposées avant la fin de cette opération.
Ces mêmes explications sont aussi données par d'autres partis politiques présents à Lubumbashi.
De son côté, le secrétaire général de l'Alliance nationale des fédéralistes Kyunguistes (ANAFEK), indique que tout est fin prêt et leurs listes seront déposées dès ce jeudi.
D'autres partis et regroupement politiques assurent qu'ils feront tout pour déposer les listes au plus tard le dernier jour de l'opération.
Confrontés au manque de moyens pour aligner les candidats, selon le seuil exigé par la CENI, certains désistent et disent se préparer pour la députation provinciale.