L'achat de l'outil de production suivi de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Tshiala qui fournit 2.5 mégawatts de l'énergie électrique, constituent les deux défis majeurs pour la nouvelle équipe nommée à la tête de la Minière de Bakwanga (MIBA) selon des experts.
Depuis sa création en 1961 jusqu'en 2000, la MIBA produisait en moyenne plus de 6 millions de carats de diamant par an. Actuellement l'entreprise n'est plus capable de produire même 1000 carats par jour.
La nouvelle équipe doit aussi étudier les mécanismes pour rendre la paie mensuelle régulière, car les agents et travailleurs de la MIBA comptent plus de 100 mois d'impaiement.
Elle doit également appliquer le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) ainsi que la mise en retraite honorable des travailleurs.
Certains agents, contactés par Radio Okapi, souhaitent que l'enveloppe définie dans le plan de relance de l'entreprise minière soit gérée tel que repartie au cours de l'atelier de restitution et de validation.
D'autres agents souhaitent que cette nouvelle équipe s’attelle à améliorer les soins de santé de tout le personnel et leur offre les moyens de transport efficace.
En outre, la nouvelle équipe doit faire face à la spoliation, en sécurisant le polygone minier qui est le cœur de l'entreprise et autres périmètres non encore exploités.
La nouvelle équipe dirigeante est composée de Jean-Charles Okoto PCA, du directeur général André Kabanda et de son adjoint Kazadi Mabika.