Au moins 156 000 personnes supplémentaires sont affectées par des violences armées depuis le début de cette année dans le territoire de Djugu (Ituri).
L'ONG Médecins sans Frontières (MSF) a publié ces chiffres mardi 11 juillet à Bunia.
Selon le chef de Mission de MSF, de nombreuses personnes n'ont pas accès aux soins de santé de qualité dans ce contexte d'insécurité qui limite les interventions humanitaires.
Dans une communication à la presse à Bunia, cette structure a exprimé son inquiétude devant la dégradation de la situation sécuritaire dans le territoire de Djugu.
Cette situation est due aux attaques meurtrières des groupes armés avec comme conséquence des pertes en vies humaines et le déplacement de la population.
Selon cette organisation internationale, ces 156 000 personnes se sont ajoutées aux 1 700 000 autres recensées depuis 2017.
Au moins, 26 630 consultations médicales ont été menées par les équipes MSF notamment dans la zone de santé de Drodro sur 700 000 déplacés enregistrés sur toute l'étendue du territoire de Djugu.
Cependant, l'insécurité qui sévit dans cette entité constitue un frein à l'accès aux soins de santé, mais aussi aux aides humanitaires, indique le chef de Mission de MSF, Frederic Manantsoa.
Cette organisation médicale internationale appuie une dizaine de structures médicales de ce coin dont l'Hôpital général de Drodro.
Cet établissement hospitalier est proche d'un site qui abrite de milliers de déplacés.