Compte tenu du traitement inhumain infligé par des commençants étrangers aux congolais, l'association de travailleurs du Congo, ATCO, a dit réfléchir sur l'organisation d'une marche de contestation à Kinshasa afin d'exiger de bonnes conditions de travail mais également attirer l'attention du Gouvernement Congolais sur la maltraitance dont ils sont victimes depuis plusieurs années.
A en croire Abdoul Ngandu Belsi, Président de l'association, "les congolais réclament l'application du SMIG, le respect des heures des services, la bonne gestion de la sous-traitante, etc."
"Vous pouvez imaginer que nous sommes payés au taux de 1400 francs Congolais alors que le taux actuel du dollar américain est à 2500 francs Congolais. Rien n'a changé jusqu'à présent. Et il y a ceux qui débutent le travail à 8 heures pour terminer à 22 heures", a fait savoir le président de l'association.
Et généralement sous-payés, mais quand ils ont un salaire, ces derniers sont soumis à des actes déshumanisants dont les insultes et même des agressions physiques. Malheureusement, a-t-il regretté, "nos partenaires notamment, indo-pakistanais, Chinois, Libanais et Ouest-Africains, ne respectent rien, même pas la loi du pays, ils nous maltraitent".
C'est dans ce contexte qu'ils exigent l'intervention du Gouvernement Congolais, car ils n'en peuvent plus du traitement leur infligé par leurs employeurs. Il a ainsi laissé entendre qu'en République Démocratique du Congo, les commerçants chinois, Indiens, Indo-Pakistanais et Ouest-Africains bénéficient d'une sorte de statut spécial qui leur donnerait le droit de maltraiter leurs employés congolais.