Les épreuves écrites du Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) ont démarré hier, mercredi 12 juillet, sur toute l'étendue du territoire national. Aucun couac n'a été relevé, selon les autorités du ministère de l'Education, au terme d'une visite aux Cours Sainte Marie de Hann et au lycée de Hann.
Le Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) a débuté hier, mercredi 12 juillet 2023, sur l'étendue du territoire national, par les épreuves de français. Ils sont au total 189.361 candidats, répartis dans 1276 jurys implantés dans 1135 centres d'examen, à la recherche du diplôme marquant le passage au cycle secondaire. Comme chaque année, les autorités territoriales et du ministère de l'Education ont effectué une traditionnelle visite dans deux centres d'examens. Il s'agit des Cours Sainte Marie de Hann et du lycée de Hann.
Ce qui leur a permis de constater un bon démarrage des épreuves. «Pour cette année, nous avons 189.361 candidats dont plus de 109.000 filles. Ce qui représente plus de 57% du taux. Nous constatons donc qu'il y a plus de filles que de garçons et cela depuis l'année dernière. Nous avons visité les deux centres : les Cours Sainte Marie de Hann et le lycée de Hann, et nous pouvons dire l'appréciation que nous avons. C'est une appréciation générale que tout se passe très bien. Nous avons eu l'écho des autres Académies et rien à signaler», a déclaré Khadidiatou Diallo, directrice de cabinet du ministre de l'Education nationale. Poursuivant son propos, elle ajoute que «tout se passe très bien et même au niveau des régions du Sud, il n'a pas plu».
Prenant la parole, Babacar Niang, adjoint du Gouverneur de Dakar chargé des Affaires administratives, s'est aussi réjoui du bon démarrage des épreuves du Bfem. «Notre impression, après avoir visité ces deux centres, les examens se déroulent dans d'excellentes conditions. Toutes les dispositions qui ont été prises ont été respectées», a-t-il fait savoir. En plus du volet organisationnel, la sécurisation de l'examen a également nécessité une mobilisation générale des Forces de l'ordre.
En effet, après les violents évènements de début juin dernier, des inquiétudes avaient plané sur la tenue des examens de fin d'année. «Ça, c'est la vie d'un système et cela montre que nous avons un système résilient. Il y a eu certes de heurts. Tout le monde avait peur qu'on reporte les examens ; mais tout s'est bien passé. Nous avons développé la résilience dans notre système éducatif et actuellement, tout se passe très bien», a fait savoir la Directrice de cabinet du ministre de l'Education nationale. Pour rappel, cette année, une hausse de plus de 9000 candidats, sur le nombre de candidats au Brevet de fin d'études moyennes, est notée par rapport à l'année dernière.