Après le meurtre de Chérubin Okende, son parti politique, Ensemble pour la République a dénoncé, jeudi 13 juillet, ce qu'il qualifie d'"acharnement de l'opposition politique".
Le secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge a fait cette dénonciation lors d'une conférence de presse, tenue à Kinshasa :
« Cet acharnement malsain sur l'opposition politique et particulièrement sur l'Ensemble pour la République a atteint son paroxysme et la succession des évènements suivants en atteste ».
Il a notamment cité l'interdiction au président d'Ensemble pour la République de se mouvoir dans les provinces du Kongo-Central et du Kwilu, l'enlèvement du député provincial de Kinshasa Mike Mukebayi et celui de Salomon Idi Kalonda sur le tarmac de l'aéroport de Ndjili.
Sur cette liste, Dieudonné Bolengeteng a également noté les percussion des résidences de Moïse Katumbi à Kinshasa et de Salomon Idi Kalonda et celle de sa mère à Lubumbashi.
Il a fustigé l'arrestation d'autres acteurs politiques dont le péché principal est d'être étiqueté proche du président d'Ensemble tel que Franck Diongo.
« Il y a lieu de craindre que le discours du président de la République à Mbuji-Mayi sur sa volonté de durcir la répression en faisant fi des droits de l'homme et de liberté des citoyens servent d'accélérateur à cette dérive », a-t-il poursuivi.
Pour Dieudonné Bolengetenge, si on peut se faire enlever dans l'enceinte de la plus haute juridiction du pays, la Cour constitutionnelle, et se retrouver abattu quelques KM plus loin, les opposants ne sont en sécurité.