Plus de 50 policiers congolais ont été formés, du 12 au 13 juillet à Bunia (Ituri) pour la sécurisation des élections dans cette province en proie à l'activisme des groupes armés.
Les participants à ce forum ont recommandé que les éléments de la PNC soient dotés des moyens conséquents pour la sécurisation des scrutins de décembre prochain.
L'objectif est de renforcer les capacités opérationnelles de ces hommes en uniforme et de les édifiés sur différents défis de la sécurisation des élections en Ituri.
Il s'agit par exemple de la présence des groupes armés, du faible effectif des forces de l'ordre qui ne permet pas à la police d'être partout pour prévenir et réprimer des troubles à l'ordre public.
Le responsable du groupe thématique pour les élections, général Didier Kitumaini, assure que les dispositions sont prises pour sécuriser les élections.
Il a invité les forces de l'ordre de l'ordre à capitaliser les acquis de cette formation qui leur permettront de répondre efficacement à leur devoir :
« L'armée vient à la police comme service de secours. Me en temps de paix et de non-élection, il y a ce qu'on appelle en maintien de l'ordre gradation des forces. Chaque de service de sécurité a un rôle à jouer dans la sécurisation du processus électoral ».
Pour sa part, la société civile de l'Ituri a salué cette démarche de la police, visant à rétablir la paix dans cette province sous état de siège surtout pendant le déroulement du processus électoral.
Elle a cependant invité la population Iturienne à l'acceptation de l'autre, gage de la cohésion sociale.
« Notre souci reste de voir Ituri pacifié et que les élections passent dans les normes », a déclaré le teams leader du Groupe protection civile de l'Ituri, Maitre Kapinga Josué.
Cet atelier organisé en collaboration avec la section UNPOL de la Monusco et financé par le PNUD va se tenir également à Goma (Nord-Kivu) et à Bukavu (Sud-Kivu).
A travers ces forum, les Nations unies veulent rendre le processus électoral en cours plus crédible.