Angola: Un analyste souligne l'action préventive des forces de sécurité

Luanda — L'analyste politique, Osvaldo Mboco a souligné, ce vendredi, l'action préventive des forces de défense et de sécurité dans la sécurisation des manifestations dans le pays.

En réagissant à la pétition d'Amnesty International Portugal pour mettre fin à ce qu'il considère comme "l'usage d'une force excessive, disproportionnée et létale par les forces de sécurité", il a déclaré que cette action vise à assurer le bien-être social, la paix, l'ordre et la tranquillité des populations.

Selon lui, la liberté d'expression et de réunion est l'un des acquis de la démocratie en Angola et ne doit jamais être utilisée dans le but de détruire des biens publics ou privés, comme cela se passe lors des manifestations.

Il a considéré la position d'Amnesty International Portugal comme une forme de pression sur les autorités angolaises, dans le sens d'accélérer la discussion à l'Assemblée nationale, du projet de loi sur les réunions et les manifestations.

"Il est presque impossible de penser que lors d'une manifestation les forces de défense et de sécurité n'utilisent pas d'armes", a-t-il déclaré, soulignant que le type d'armes à utiliser dépendra du risque de menace que représente la manifestation.

Il a rappelé que l'Angola dispose d'une loi fondamentale spéciale qui réglemente l'action de la Police nationale, que ce soit lors de réunions, de manifestations ou d'autres types d'activités.

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Il a cependant défendu une plus grande articulation entre les forces de défense et de sécurité et les organisateurs des manifestations, après avoir affirmé qu'il est indispensable de transmettre l'itinéraire aux autorités, comme le prévoit la loi.

Cette procédure, a-t-il poursuivi, vise à sauvegarder les droits des citoyens directement impliqués dans ces actes et des tiers qui ne leur sont pas liés.

Concernant la destruction de biens publics, Osvaldo Mboco a fait savoir que les auteurs soient pénalement responsables des actes de vandalisme et d'émeute.

Les débats sur le projet de loi sur les manifestations, une initiative du parti UNITA, ont été reportés « sine die », en raison de l'incompréhension constatée lors des discussions.

Lors du débat sur le projet de loi sur les réunions et manifestations, aucun parti politique représenté au Parlement présent à la session ne s'est opposé à la suspension des travaux d'analyse et de discussion de la proposition.

L'UNITA entend, avec cet instrument juridique, réglementer l'action considérée comme "excessive" par les agents de l'ordre public face aux citoyens qui manifestent.

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