Activement recherchés pour le meurtre d'un chef fokontany et d'une autre personne , deux fugitifs ont été abattus. Une campagne de sécurisation est maintenue dans le district.
Les balles ont sifflé à Iabohazo Farafangana. Le bilan fait état de deux morts. Une fusillade a éclaté lorsqu'une escouade de bandits recherchés pour meurtres en série s'est retrouvée nez-à-nez avec les forces de gendarmerie. Accueillis par un déluge de feu, des gendarmes déployés dans une opération de sécurisation ont fait parler la poudre avec leurs armes de guerre. Pris en tenaille, les malfaiteurs, dont la puissance de feu était largement inférieure, ont battu en retraite. Pendant le repli engagé dans des tirs nourris, deux membres du gang armé sont tombés sur le champ de bataille. Une indentification effectuée avec le fokonolona et les membres du comité de vigilance ont révélé que les deux hommes étaient des fugitifs tristement connus, mouillés dans une série de meurtres commis dans le district de Farafangana et ses banlieues périphériques. Depuis longtemps recherchés, les deux hommes avaient toujours réussi à s'évanouir dans la nature après chaque forfait commis.
En fuite
Dernièrement, la bande a commis un double meurtre concernant le chef fokontany Marovandrika Iabohazo ainsi qu'un voisin de ce dernier. Tenus à l'oeil par le fokonolona, les deux fugitifs et leur comparses ont été répérés depuis lundi dans le village de Vohilava. Les riverains ainsi que les membres du comité de vigilance les ont signalés aux gendarmes expéditionnaires. Mardi vers 5 heures du matin, des éléments des forces de l'ordre ont envahi la tanière des bandits. La fusillade a éclaté dans l'obscurité, peu avant l'aube. Profitant de la pénombre, l'un des membres de la bande qui tenait l'arme a réussi à s'évanouir dans la nature. Les dépouilles de deux fugitifs ont été laissées au fokonolona pour que leurs familles respectives les récupèrent pour les funérailles. La campagne contre l'insécurité conduite par la gendarmerie se poursuit à Farafangana et une nette amélioration de la situation est signalée.
