Cela se passe juste après l'inscription de la rumba au patrimoine mondial de l'humanité. En huit jours d'activités, les organisateurs mettent l'accent sur la pluralité des sites. Chacun d'eux connaîtra des concerts de toutes formes de musique, à la différence des éditions passées où il y avait un site principal et les autres ne recevaient que les groupes traditionnels.

C'est du 15 au 22 juillet que Brazzaville et l'Afrique vibreront au rythme de la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam) placée sur le thème « La Rumba congolaise : Envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l'humanité ». Au programme, plusieurs formes de musique, y compris la rumba dont l'élévation au patrimoine de l'humanité rayonne encore aux yeux du monde.

13 ans après la 10e édition de 2015, le festival ouvre à nouveau ses rideaux en proposant quatre lieux d'activités musicales, notamment le stade Alphonse-Massamba-Débat, le Palais des congrès, kintélé aux 1000 logements et le terrain d'Asecna de Mayanga.

Tous les sites abriteront des concerts de musique de tous genres. L'édition ne connaîtra pas l'élection de « miss Fespam ». « Avant, l'on pouvait compter plus d'un site, c'est vrai. Mais il n'y avait qu'un seul grand site où les activités étaient concentrées. Les autres étaient des petits sites qui abritaient les prestations des groupes traditionnels. Par contre là c'est différent...En plus, il n'y aura pas de concours de miss Fespam cette année... », affirme Dodo Desh, l'attaché à la communication près du Commissariat général du Fespam.

Par ailleurs, toutes les autres activités qui composent cet évènement sont au programme. Tout s'annonce en feu, car la rencontre connaîtra la présence de plusieurs artistes d'ici et d'ailleurs.

Notons que l'envol de la rumba vers le patrimoine de l'humanité rappelle le Fespam 2015 qui se tenait sur le thème « La dynamique des musiques africaines dans la diversité des expressions culturelles ».