Ziguinchor — Le projet MIPRO, Marché inclusif des petits producteurs (trices) des zones de mangroves en Casamance et dans le Sine-Saloum, a signé samedi une convention de partenariat avec l'université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) et d'autres « acteurs de facilitation », en vue d'arriver à certifier et développer les huîtres en Casamance, a constaté l'APS.
« Nous avons signé un partenariat avec l'université Assane Seck de Ziguinchor avec lequel on doit travailler dans le volet recherche. Nous voulons aller dans la certification des huîtres dans la zone de la Casamance », a indiqué le chef du projet MIPRO, Louis Mendy, au terme d'un atelier de signature de partenariat avec les acteurs de facilitation, dont l'UASZ.
« Nous voulons travailler avec l'université Assane Seck de Ziguinchor pour connaître un peu la qualité du produit. Cela nous permettra de voir ce qu'il faudrait faire et ce que les études ont révélé, ainsi que les démarches à entreprendre pour pouvoir aller jusqu'à la certification de ce produit », a ajouté M. Mendy.
Selon lui, « le projet MIPRO veut accompagner les bénéficiaires directs de la filière pour leur permettre de développer cette économie et pouvoir se ressentir dans l'écosystème ».
« Pour le développement de certaines filières, nous avons jugé nécessaire de collaborer avec des structures étatiques et privés afin de pouvoir mettre en place des actions qui permettraient d'avoir un impact par rapport au développement de certains produits », a fait savoir Louis Mendy.
Au cours de cet atelier, les responsables du projet MIPRO ont également signé une convention avec une structure opérant à Oussouye et qui travaille à l'organisation des structures faîtières.
« Nous avons l'appui de cette structure dans le cadre des huîtres. Nous voulons développer le produit dans la zone casamançaise », a dit le chef du projet MIPRO, lancé à Djirnda, dans la région de Fatick (ouest), en 2022.
Il est financé par une ONG belge, en partenariat avec l'État du Sénégal.
Le projet veut préserver la mangrove, aider les populations à reboiser pour que l'écosystème soit valorisé afin qu'il y ait assez de produits dans la zone et pour booster l'économie de ces populations, a expliqué Louis Mendy.