Afrique de l'Est: Intégration économique régionale et questions sécuritaires au coeur du sommet au Kenya

Faire le point sur l'intégration régionale du continent africain : c'était l'objectif d'un sommet qui s'est achevé ce dimanche 16 juillet à Nairobi, au Kenya. Plusieurs chefs d'États, des ministres et des déléguées étaient rassemblés pour la 5e réunion de coordination entre l'Union africaine, les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux. Les présidents des Comores, du Kenya, de l'Égypte, du Sénégal, de la RDC, de Djibouti, du Gabon ou encore du Nigeria étaient présents. Si l'intégration économique sous-régionale était au coeur du programme, les questions sécuritaires se sont invitées dans les échanges.

Azali Assoumani, le président de l'Union des Comores et président en exercice de l'Union africaine, a déploré lors de son discours d'ouverture une Afrique « en proie aux fléaux de la division et des conflits sanglants ». Il a notamment cité la crise à l'est de la RDC, un conflit qui, selon lui, « déstabilise la région, voire l'Afrique toute entière ».

Le président congolais Félix Tshisekedi a justement discuté de cette situation avec le chef d'État kényan William Ruto, en marge de la réunion à Nairobi. Ils restent « optimistes », affirme la présidence congolaise.

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La guerre au Soudan a aussi été évoquée aujourd'hui. Devant la presse, le Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, Bankole Adeoye a insisté sur l'urgence d'un cessez-le-feu « permanent et sans conditions ». Tout en rappelant que de précédentes tentatives ont échoué, il a appelé à une réponse diplomatique coordonnée. Notamment entre l'Union africaine et l'Igad, l'autorité est-africaine pour le développement.

Le président kényan a aussi indiqué sur Twitter avoir discuté de cette crise soudanaise avec le chef d'État égyptien ce dimanche. Les deux vont, avec d'autre pays, « travailler à mettre fin au conflit au Soudan », a affirmé William Ruto.

Dans un communiqué, le président William Ruto a aussi appelé à un cessez-le-feu « urgent » au Soudan. Il a expliqué avoir échangé par téléphone à ce propos avec le général al-Burhan samedi soir, ainsi qu'avec le président de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno.

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