Une semaine après l'ouverture du congrès, les militants de l'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas ne sont toujours pas parvenus à lui trouver un successeur. Ce rendez-vous, ouvert le 10 juillet pour deux jours, n'est pas arrivé à son terme en raison des divergences. Ce congrès placé sous le signe de la cohésion afin de sceller une vraie réconciliation entre les militants a finalement remis sur la table les désaccords en son sein.
Depuis la disparition de son leader historique Guy-Brice Parfait Kolélas, le parti qui revendique désormais la première place de l'opposition fait face à des dissensions de leadership, au risque de s'éclater.
Des négociations menées par d'autres leaders de l'opposition, tel Michel Mampouya du Parti pour la sauvegarde des valeurs républicaines (PSVR), avaient permis le rapprochement des différents camps et l'organisation de ce congrès. Une rencontre qui devait aboutir à la désignation du nouveau dirigeant de l'UDH-Yuki.
Mais à quelques heures seulement de cette désignation, des divergences ont refait surface. En effet, un groupe de militants a marqué son soutien aux six candidats retenus pour l'élection du nouveau président de l'UDH-Yuki, tandis qu'un autre groupe a crié à la main noire et dénoncé l'élimination de deux autres candidats qui, d'après eux, avaient le vent en poupe.
Les 748 congressistes se sont séparés et le congrès a fini en queue de poisson. Aucun compromis n'a été trouvé. Aucune nouvelle date n'a été fixée pour reprendre le congrès et choisir le successeur du fondateur du parti.