Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l'Etat (Photo d'archives)
Chérubin Okende Senga (Photo d'archives)
*"Consterné par la découverte tragique, ce jeudi 13 juillet dans la matinée, du corps sans vie de l'Honorable Chérubin OKENDE, Député National et
Ministre honoraire de la République Démocratique du Congo, le Président de la République a fait observer aux Membres du Conseil une minute de recueillement en mémoire de l'illustre disparu", révèle le compte-rendu de la cent-quatrième réunion du Conseil des Ministres tenue, le vendredi 14 juillet dernier, sous la Présidence de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l'Etat, à la Cité de l'Union Africaine, sur les hauteurs de la Mont-Ngaliema.
A cette occasion, "le Président de la République a désapprouvé fermement et condamné avec la dernière énergie, ce crime odieux qui, malheureusement, a ôté la vie à un "serviteur" de la République dans des conditions somme toute tragiques que rien mais, rien alors, ne saurait justifier".
Crime crapuleux
"Selon des informations communiquées au public, par le Procureur Général près la Cour de Cassation, au cours de son point de presse, en compagnie du
Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle ; les premiers éléments d'enquête semblent confirmer la thèse d'un crime crapuleux et un premier suspect a été interpellé.
En sa qualité de garant de la Nation, de la paix et de la sécurité individuelle et collective, et aussi du bon fonctionnement des institutions, il n'a pu contenir sa colère et son indignation quant à l'atteinte faite, par cet acte odieux, aux symboles de la RD. Congo", lit-on, dans ce compte rendu.
Halte à la barbarie
Félix Tshisekedi, sur un ton sévère, a souligné, en outre, que "cette barbarie, autant que toutes les autres formes de forfaitures sordides auxquelles s'adonnent les ennemis de notre peuple, est une attaque contre les symboles de notre République, en l'occurrence, la paix et la sécurité auxquelles a droit chaque citoyen où qu'il se trouve, sans discrimination fondée sur sa race, sa tribu, ses convictions politiques ou religieuses".
Condoléances et appel aux enquêtes sérieuses
Il a exprimé, par ailleurs, ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.
Puis, "réitérant son ferme attachement à l'Etat de droit, le Président de la RD. Congo fonde tous ses espoirs sur la Justice pour que le ou les auteurs de ce crime odieux puissent être dûment déférés auprès des instances compétentes et subir la rigueur de la loi".
Mais, quoi qu'il en soit, "ce crime ne demeurera point impuni. Encore une fois, j'appelle au nom du peuple congolais, la Justice, dans son impartialité et dans son indépendance, à faire toute la lumière sur cette ignoble affaire », a-t-il, plus spécialement, insisté le Président de la République, précise-t-on, dans ce même compte rendu.
Belges et Sud-Africains : l'expertise sollicitée
D'ailleurs, il a instruit, séance tenante, Rose Mutombo Kiese, la Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, de prendre contact avec les autorités belges dont le Premier Ministre lui a dit toute la disponibilité de son pays à déléguer ses experts. Les Sud-africains pourront y être associés aussi, pourvu que les enquêtes soient menées jusqu'au point de démasquer, de manière systématique, les auteurs de cette infamie pour le moins insupportable et inadmissible.