Ça fait parler de partout. L'assassinat "brutal" de Chérubin Okende, ex. Ministre des Transports et Voies de Communication, Député national et l'un des porte-paroles de Moïse Katumbi. Se joignant à la voix de Martin Fayulu et Matata Matata Ponyo, qui eux aussi parlent d'un assassinat politique, Delly Sesanga dénonce et condamne cet acte auquel il parle d"'une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays".
Via son compte twitter, très choqué, le président du parti Envol écrit : « Je condamne l'assassinat du Ministre honoraire des Transports, l'honorable Chérubin OKENDE, en pleine ville de Kinshasa. C'est un acte odieux et inacceptable dans un Etat dit de droit. Il s'ajoute à la liste déjà longue des martyrs et victime de l'incapacité du régime à assurer notre sécurité, dans une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays. Paix à son âme. Mes sincères condoléances à sa famille biologique, à ses proches et à sa famille politique».
Martin Fayulu a également adressé ses condoléances à la famille biologique et politique de l'illustre via un tweet. Dans ce même message, il appelle les services de sécurité à travailler pour punir les auteurs de l'acte. «Je suis choqué et atterré d'apprendre l'assassinat de Chérubin Okende, Porte-parole de Ensemble pour la République. Ce crime odieux, qui s'apparente à un assassinat politique, ne peut rester impuni. Sincères condoléances à sa famille biologique et au parti Ensemble», a mentionné le président de l'ECIDé.
A son tour, Augustin Matata Ponyo, tout en dénonçant cet assassinat, a souligné le retour d'un régime de "terreur et de dictature". « Je dénonce avec la dernière énergie l'assassinat de Chérubin Okende, collaborateur de Moïse Katumbi. Cela est d'autant plus grave qu'il aurait été enlevé dans l'enceinte de la Cour constitutionnelle. Qui l'aurait cru ! Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiable. Mes condoléances à la famille éprouvée et au Parti Ensemble», a écrit le président de LGD.
D'autre part, Moïse Katumbi qualifie le meurtre de son compère d'un guet-apens, une stratégie adoptée, dit-il, par le régime en place pour le pousser au silence et à la peur.