L'ONG Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a regretté, samedi 15 juillet, que plus de 500 victimes des atrocités de Bosco Ntaganda soient mortes sans bénéficier de leurs réparations.
Le président de cette organisation, Mhyrand Mulumba a exprimé son regret dans un entretien accordé à Radio Okapi un jour après que la CPI a fixé le montant à payer à ces victimes.
Il a ainsi déploré l'élasticité de la procédure de réparation.
C'est dans ce cadre que Mhyran Mulumba a demandé à la CPI d'écourter le temps de traitement des dossiers des victimes des guerres et des autres exactions commises en RDC :
« Nous disons oui et non parce que nous avons dénombré ensemble avec la Cour pénale internationale plus de 2 129 victimes des actes de barbaries perpétrés par la volonté de Bosco Ntaganda. A ce jour, plus de 500 victimes ont déjà tiré leur révérence. Est-ce serait opportune que cette ordonnance tombe ? Nous disons oui et nous disons non parce que la réparation doit être bénéfique pour ceux-là ayant subi directement ou indirectement les préjudices. Donc, nous trouvons le chemin totalement élastique de la CPI quant au volet lié à la réparation victime davantage les victimes ».
L'ANVC affirme avoir recensé au moins 2. 123 victimes dans l'affaire Ntaganda.
Cet ancien chef de guerre avait été coupable par la CPI, de 18 chefs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, commis en Ituri entre 20002 et 2003.