Pour la deuxième fois cette année, le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) de l'ONU a alloué, cette semaine, 750 000 USD à des actions anticipatoires pour prévenir et contrôler le risque de propagation du choléra en RDC, annonce un communiqué de OCHA.
Selon ce document qui nous est parvenu samedi 15 juillet, ces fonds ont été octroyés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), après trois semaines consécutives d'un nombre de cas supérieur à la moyenne dans la zone de santé de Kiambi (Tanganyika).
Cette aide financière du Fonds central d'intervention d'urgence de l'ONU fait partie d'un projet appelé « Action anticipatoire contre le choléra », qui implique la communauté humanitaire et le gouvernement de la RDC.
L'objectif du projet est de détecter les poussées du choléra et d'y répondre avant qu'elles ne se transforment en épidémies de grande ampleur.
Ainsi, l'allocation de 750 000 USD devra-t-elle permettre à ces agences du système de l'ONU et à leurs partenaires locaux de détecter rapidement les cas, d'assurer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour les communautés à risque, de fournir des soins médicaux de qualité et de promouvoir des pratiques d'hygiène sûres afin de réduire la propagation de la maladie.
Pour le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, cette allocation permettra d'apporter une aide vitale à plus de 100 000 personnes.
Le Fonds central d'intervention d'urgence de l'ONU est l'un des moyens les plus rapides et les plus efficaces de garantir que l'aide humanitaire d'urgence parvienne aux personnes prises dans les crises.
Créé par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2005 en tant que fonds mondial d'intervention d'urgence des Nations Unies, le CERF permet aux intervenants humanitaires de fournir une assistance vitale chaque fois que les crises surviennent, et où qu'elles se trouvent.