Les déplacés internes vivant dans la ville de Beni ont dénoncé, lundi 17 juillet, le calvaire qu'ils endurent depuis bientôt 7 mois. Ils affirment n'avoir reçu aucune assistance du gouvernement et ses partenaires pendant cette période. Pour eux, la seule solution est le retour de la paix dans leurs milieux d'origine.
Ils ont exprimé leur ras-le -bol dans un mémorandum adressé, lundi, au ministère des Affaires humanitaires et solidarité nationale à travers le maire de Beni.
Dans ce document, ces déplacés parlent de l'insuffisance de vivres, du manque d'eau et de soins.
Muhindo Philémon Mayamoto, l'un des déplacés, explique leur situation:
« Nous avons beaucoup des problèmes visibles qui nous menacent. Notamment le problème de mal nutrition qui s'observe chez les enfants et personnes du troisième âge déplacés. Nos enfants n'ont pas accès à l'éducation malgré la gratuité. Ainsi, nous demandons au gouvernement de mettre fin à la guerre pour que nous puissions regagner nos milieux d'origine ».
Ces déplacés demandent également au ministère des Affaires humanitaires et solidarité nationale de prendre la situation humanitaire des déplacés internes de la ville de Beni en considération et de mettre en place un mécanisme d'assistance en vivres et biens non alimentaires et cela d'une manière régulière.
Enfin, ils demandent au ministère d'élargir les sites d'accueil et de payer des loyers aux déplacés vivant hors site, afin d'éviter des conflits avec la communauté hôte.
L'autorité urbaine a reçu ce document et promis une suite dans les prochaines 48 heures.