Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a fait savoir, ce mardi 18 juillet, que l'enquête sur le meurtre du député national Chérubin Okende suit son cours.
Dans une interview exclusive à Radio Okapi, le porte-parole du Gouvernement a indiqué que « l'enquête a commencé d'ailleurs dès le jour de la découverte de son corps, la police criminelle a commencé à travailler ».
Et d'ajouter :
« Je pense que les éléments ont été versé au parquet qui s'occupe de l'instruction du dossier, le parquet qui travaille avec l'auditorat militaire mais aussi avec tous les services de l'Etat».
Pour lui, « le principe d'une enquête pluridisciplinaire ouverte aux experts étrangers étant déjà levée, il faut laisser les services habilités faire leur travail ».
« Le Premier ministre, vous vous souviendrez qu'au terme de la réunion de crise qu'il a présidé avec tous les services, avait lancé l'idée de cette enquête pluridisciplinaire et donc tous les services de l'Etat sont mobilisés pour cette fin. Le président de la République au cours du conseil des ministres de vendredi a fait part de son échange à ce sujet notamment avec le premier ministre Belge, donc, ma collègue de la justice a saisi les autorités belges qui devraient dans les jours qui vienne déléguer des experts qui se joindront à l'équipe congolaise qui est entrain de faire les enquêtes pour faire toute la lumière sur cet odieux assassinat. Et le moment venu donc, le parquet pourra communiquer sur les premiers éléments de l'enquête suivant les différentes informations qu'ils recueillent », a rappelé le ministre.
Patrick Muyaya a aussi souligné le fait « qu'il existerait des laboratoires qui seraient derrière cet assassinat odieux pour créer de la psychose au sein de la population kinoise ».
Et de ce fait la justice travaille pour faire toute la lumière, a-t-il soutenu.
Entre temps, Moïse Katumbi, le président de Ensemble pour la République, parti politique dont Chérubin Okende était le porte-parole, s'est rendu ce mardi à l'ambassade du Royaume Uni en RDC.
Il y a échangé en même temps avec les ambassadeurs des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni en RDC, pour solliciter leur participation aux enquêtes visant à faire la lumière sur l'assassinat de Chérubin Okende.
« Les assassins et commanditaires du meurtre de Chérubin Okende doivent être démasqués», a-t-il déclaré à la presse, après son échange ce jour avec ces diplomates. Il a par la suite rencontré les ambassadeurs de France et de l'Union européenne pour la même requête.