Congo-Brazzaville: Parlement - Les Députés sensibilisés au mécanisme d'évaluation par les pairs

Le président de la Commission nationale d'auto-évaluation du mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), Alain Akouala Atipault, a présenté le 18 juillet, devant la représentation nationale, l'historique, les missions, les objectifs, le mandat et les principes de son institution.

La journée parlementaire présidée par le deuxième vice-président de l'Assemblée nationale, Roland Bouity Viaudo, a été consacrée à la communication du président du MAEP. Selon Alain Akouala Atipault, le MAEP est une sorte de viaduc devant conduire à l'atteinte des objectifs stratégiques, notamment l'évolution, le développement économique et politique du continent africain.

En effet, après sa nomination en 2022, le président du MAEP attend la désignation des autres membres parmi lesquels les représentants de l'Assemblée nationale et du Sénat, de la majorité présidentielle, de l'opposition et des partis du centre. Alain Akouala Atipault a ainsi insisté sur le cas du Niger qui a réussi ce processus. « Nous sommes venus sensibiliser les représentants du peuple par rapport au rôle qu'ils doivent jouer parce que certains d'entre eux seront demain membres de la commission. L'avantage pour le pays est de faire en sorte qu'il améliore sa gouvernance, qu'il puisse créer une espèce de synergie collective, associer toutes les forces actives de la Nation vers un objectif commun fixé par les chefs d'Etat africain », a-t-il expliqué, précisant qu'il attendait la mise en place effective de la commission nationale.

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Créé en 2003 par le Comité des chefs d'État et de gouvernement, chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, le MAEP est un instrument d'autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance. C'est un accord volontaire conclu entre les États africains pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des chefs d'État afin de promouvoir la stabilité politique, l'intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable.

Parmi les défis à relever, il y a la prise d'un décret nommant les membres de la commission. Pour ce faire, le président du MAEF espère que l'Assemblée nationale a déjà commencé le processus de désignation de ses membres. Signataire de l'accord, la République du Congo a adhéré officiellement à ce mécanisme qui compte actuellement 43 pays membres de l'Union africaine, en mars 2003. « C'est l'expression manifeste des chefs d'Etat visant l'unification du continent », a-t-il conclu.

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