Elles seront les représentantes féminines du 242 au Fespam. Elles s'appellent Oupta, Sheryl, Etileine, Nestelia ou Spirita... Et, à ne pas manquer, Les Mamans du Congo !
Nul conflit de générations, nul passage de témoins, elles ne font qu'une, une pour toutes et toutes pour une ! Elles, ce sont les femmes du Fespam, marquées peut-être par une différence d'âge mais unies par une même passion. Difficile à les citer toutes.
Entre celles qui auront marqué au Congo Brazzaville la dernière décennie, comme les ô combien respectables Oupta ou Sheryl Gambo pour ne citer qu'elles - mais on pourrait aussi parler, dans un autre genre musical, de Soeur Belle Agniélé ou Etileine Kinga, dont chacun se souvient du magnifique single « Je viens à toi » - et celles qui marquent la musique d'aujourd'hui - Nestelia Forest et Spirita Nanda - On se réjouit du constat qui nous rappelle que les femmes traversent les années sans que leur musique ne prenne une seule ride.
Des plus jeunes, telles Mwassi Moyindo, à travers son slam, ou Louz Baby, dans un style urbain diamétralement opposé, viennent également grossir les rangs de ce Fespam façon « women » où la présence de Les Mamans du Congo, collectif de femmes congolaises, symbolise à lui seul le trait d'union des musiques d'hier et d'aujourd'hui. Les Mamans du Congo, portées par la voix lead et en lari de Gladys Samba, se veulent détentrice du matrimoine des comptines et berceuses bantou d'un temps jadis, instruments faits maison et allant à la rencontre des sons du beatmaker français Rrobin. Savant mélange.
Signées sur le très renommé label Jarring Effect, Les Mamans du Congo ont été acclamées par la presse internationale dès leur premier album et viennent de sortir, en mars 2023, un nouvel EP « Kikento » qui les conduira pour une nouvelle tournée de dix dates en France, mais aussi en Norvège. A ne pas manquer lors du Fespam, le 17 juillet au Palais des congrès !