Des enlèvements précoces et faits de mains d'hommes, avant celui promis par Jésus, ne cessent, ces derniers temps, de se multiplier, comme à la vitesse de croisière, à travers les rues de la ville de Kinshasa. Parmi les derniers en date, il y a celui qui vient de faire baigner dans son sang innocent le corps du regretté Honorable et Ministre Honoraire, Chérubin Okende Senga.
Blessure dans les coeurs de milliers des congolais qui, comme la Rachel de la bible, ont jusqu'ici difficile à se faire consoler.
L'Evêque de la Diocèse de Tshumbe, dans la province de Sankuru, Monseigneur Vincent Tshomba Shamba Kotsho, qui ne sait plus à quel saint se vouer, si ce n'est Dieu lui-même, est parmi ceux qui sont attristés au plus haut point.
Pour parler un peu à sa manière : "cet assassinat nous montre que les caïns de notre pays n'ont pas encore désarmé et, pendant ce temps, la voix du sang de "Chérubin" continue à crier vers le ciel. La jalousie, la cupidité et toutes sortes des rivalités continuent à pousser "les Congolais de mauvaise race" à mettre fin, comme bon leur semble, à la vie d'autres congolais, comme si l'on vivait dans la jungle où tout doit se faire selon la loi du plus fort.
Sommes-nous déjà arrivés à ce tant attendu temps prédit par la Parole de l'Ecriture, durant lequel, de deux femmes qui seront en train de moudre, l'une sera prise et l'autre sera laissée ?