Madagascar pourrait s'appuyer sur le modèle de développement Économique initié par le Japon. C'est là, un des constats de l'Association Économique de coopération entre Madagascar et le Japon (AEMAJA). Une inspiration.
La seconde édition de la semaine économique a été lancée hier au Novotel Alarobia. Un évènement qui permettra de discuter des opportunités de coopération entre la Grande île et le Japon pour les années à venir. Pour cette année, les organisateurs ont opté pour une thématique d'actualité, celle du « Développement durable ». L'évènement est justement aussi l'occasion d'échanger sur les pratiques d'entreprises respectives des deux pays avec leurs experts respectifs.
D'après Ando Ratodisoa, président de L'AEMAJA, « il y aura au programme des ateliers portant sur la façon d'appliquer les concepts de développement comme le concept Kaizen, déjà très répandu au Japon et sur lequel des entreprises comme Toyota et même plusieurs entreprises nipponnes en général se sont appuyées pour se développer. » explique-t-il. Selon des définitions basiques, le concept Kaizen signifie « amélioration continue », un moyen d'optimiser la performance des entreprises en termes de qualité de produits, de processus ou de services.
Objectifs croisés
Le concept peut être appliqué à différents secteurs d'activités économiques à Madagascar, notamment dans le domaine de la lutte contre la malnutrition. Des exemples concrets seront donnés à travers les ateliers et séminaires proposés lors de cette semaine économique qui se tient depuis hier et jusqu'au 21 juillet prochain. À partir d'aujourd'hui, les activités se poursuivront à l'hôtel Ibis Ankorondrano.
Le but est justement de promouvoir davantage les relations entre Madagascar et le Japon avec des rencontres multipartites entre investisseurs, entrepreneurs mais aussi experts malgaches et japonais. « Pour cette seconde édition, le programme sera particulièrement chargé. Nous ferons le tour de différents domaines et nous espérons que ce sera l'occasion pour nous de trouver des avantages et points communs entre les entreprises malgaches et japonaises afin d'avancer ensemble dans des programmes liés au développement durable », confie Ando Ratodisoa. Une vision à laquelle la Chambre de commerce fait écho.
« En tant que partie prenante dans ce partenariat, nous espérons être bénéficiaires des accents qui seront développés au sein de l'association, mais nous voulons également apporter notre contribution sur les questions qui pourraient être bénéfiques pour les deux parties », évoque Ravalojaona Andrianjafy, le représentant de la Fédération des Chambres de commerce à Madagascar. Une contribution qui se traduit par la participation aux dialogues et aux échanges entre industriels et experts nippo-malgaches pour les quelques jours qui suivront.