Le Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants de l'enseignement supérieur (Seces) section Antananarivo revient à la charge. Il suspend ses activités pendant trois jours.
L'enseignement à l'université d'Antananarivo sera suspendu, à compter de ce jour. Tout comme les activités de recherches au niveau des centres de recherche nationaux. Le Seces Antananarivo annonce « des universités et des centres de recherche morts », les 19, 20 et 21 juillet. Cette décision a été prise, lors de l'assemblée générale de ses membres qui s'est tenue à l'université d'Antananarivo, hier. « Cette décision fait suite à la réponse négative de nos revendications, après notre préavis de grève.
Aucune de nos requêtes n'a été satisfaite », entend-t-on du côté des protagonistes. La liste de ces requêtes est longue. Le Seces réclame le paiement complet des heures complémentaires et des vacations, des années universitaires 2018-2019, 2019-2020, et 2021-2022. Le versement des indemnités de recherche et d'investigation des chercheurs retraités, depuis l'année 2018.
Une menace
La publication de la communication verbale conjointe pour le paiement du reliquat et du rappel des trois décrets de l'an 2009. L'insertion des cinq projets de décrets, concernant le statut particulier des enseignants-chercheurs et des chercheurs- enseignants, déposés auprès de la Primature depuis le mois de mars. Le reclassement des enseignants-chercheurs et des chercheurs- enseignants, et la titularisation des professeurs au sein de la Primature. Cette déclaration ne semble pas impressionner les étudiants.
« Les cours vont reprendre dès lundi, après ces journées mortes », lance un membre de l'association des étudiants de la faculté des Sciences. « Cela ne va pas vraiment avoir un impact sur nos études. Il ne s'agit que d'une menace. Puis, les enseignants ne sont pas vraiment solidaires. Certains vont, certainement, continuer à travailler », indique un membre de l'association des étudiants en Gestion. Mais la branche tananarivienne du Seces persiste et signe.