Madagascar: Faute du ravitaillement - Des animaux du parc Tsimbazaza meurent

Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza n'est plus complet. Des cages ou cellules pour les animaux protégés sont vides. Différentes typologies d'animaux n'y sont plus.

Le plus remarquable manque était au niveau des reptiles et des lémuriens depuis le mois de mars. Une source auprès de ce parc a même annoncé la mort d'un « menarana » avec ces dizaines de petits ce mardi matin. D'après la source auprès de l'institution tutelle de ce parc, des lémuriens ont chacun à son tour perdu la vie depuis le mois de mars. « Il y avait six espèces de lémuriens qui sont morts entre le 20 mars et le 9 juillet derniers », citent les enseignants de l'Université d'Antananarivo, hier durant l'Assemblée générale.

La raison principale reste l'absence d'entretien tant des animaux que des infrastructures. La mort de ces espèces est due au manque de nourriture. « On manque de nourriture pour ces animaux. Il n'y avait pas assez de ravitaillement en nourriture pour tous les animaux du parc depuis le mois de mars», selon encore la source. L'entretien et le maintien de ces espèces ne sont plus dans les normes. Cela demande des solutions à la hâte puisque ce parc fait partie des lieux de visite favorite des vacanciers venus des autres régions.

Cages vides

Les parents se plaignent du mauvais état de l'endroit et de l'absence de certaines espèces. « Nous sommes venus pour nous divertir en regardant ces animaux qui font la particularité de ce parc. On ne s'attendait pas à voir des cages vides et des cellules en train de se désintégrer », se découragent les parents. Le Parc Zoologique de Tsimbazaza n'est plus dans son état initial comme il se devait d'être.

%

Il a même une piteuse apparence, décevante pour les visiteurs. Des cellules vides, des vitres cassées, et des « jiafotsy » utilisés pour remplacer les logements détruits des animaux, telles sont les réalités auxquelles ceux qui veulent admirer les animaux font face. Les cages sont presque vides au niveau du centre de sauvegarde des reptiles. « Cette cage n'est pas en service », c'est la note écrite au niveau de 60% des cages dans ce petit centre de 10 m2.

Ces cages sont vides. L'absence de sécurité est même à déplorer pour une cage contenant le serpent venimeux vivant « menarana», qui a une fissure au-dessus de sa vitre. « Si ce serpent sort brusquement de sa cage, qu'allons-nous faire? », s'exclame une mère de famille avec ses enfants en visite à Tsimbazaza. La sécurité des animaux ainsi que celle des visiteurs sont pourtant primordiales dans ces endroits. La direction brillait par son absence lors de cette visite.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.