Les dernières performances réalisées par Louis François Mendy, premier athlète qualifié aux Jeux olympiques de Paris 2024 suivies par celle le spécialiste 400m de Cheikh Tidiane Diouf qui a battu son record personnel en France grâce à un chrono de 45"48 semblent être un début d'embellie pour l'athlétisme sénégalais. De l'avis de l'entraineur national, Nalla Socé Fall, elles ouvrent de bonnes perspectives un an des Jeux Olympiques Paris2024.
Les dernières performances des athlètes sénégalais sur les pistes mondiales semblent être un début d'embellie pour l'athlétisme sénégalais. La qualification pour les Jeux olympiques de Paris2024 suite à sa prestation au meeting de Genève où il a établi un nouveau record national aux 110 mètres haies avec un chrono de 13"18 ouvre de bonnes perspectives pour la discipline.
«C'est de bonnes augures par rapport à ce que nous attendons des athlètes en 2024, mais aussi aux prochains championnats du monde de cette année. Pour Louis François Mendy, il vient de réaliser les minima pour les JO et dans la même foulée pour les prochains championnats du monde. Ce n'est pas une surprise pour moi. Nous l'avons vu débuter l'athlétisme très jeune. J'ai la chance de l'amener en 2017 aux championnats d'Afrique junior où il a été vice-champion d'Afrique», a-t-il indiqué sur Radio Sénégal. Le technicien rappelle que cette performance est le fruit d'un travail abattu par l'athlète. «Il y a ce que l'on a appelé Génération 2024, un programme qui a été initié au niveau du ministère des Sports.
Malheureusement, il n'y a pas eu de suivi. Il y a eu que deux regroupements lors de la première année. Il n'y a pas eu de continuité. Louis François Mendy est le seul rescapé de ce programme qui devait garantir la qualification des athlètes aux Jeux olympiques à près de 25 Sénégalais. Il a été travaillé et à persévérer. Il a été accompagné par ses entraineurs et par la Fédération sénégalaise d'athlétisme et en fin de compte par le CNOSS qui lui a attribué une bourse olympique. Il vient de réaliser les minima après avoir battu le record. C'est de bons augures puisqu'il fait partie des 11 meilleurs athlètes du monde. Il est dans le top 11, cette année. Cela veut dire que si les conditions sont réunies, il pourrait au moins faire une demi-finale ou une finale cette année.
Il pourrait l'année prochaine persévérer et éventuellement se battre pour les médailles», souligne-t-il. En emboitant le pas à Louis Mendy, au meeting de Chaux-de-Fonds (France) disputé en juin dernier grâce à un chrono de 45"48, Cheikh Tidiane Diouf a également renforcé cette bonne dynamique de l'athlétisme sénégalais.
Le spécialiste du 400m a pu battre son record personnel et s'est rapproché davantage des minima pour les JO de Paris. Il pourrait dans la foulée viser le record du Sénégal d'Amadou Gakou qui est aujourd'hui vieux de 55 ans. «Cheikh Tidiane Diouf, est un athlète qui n'est pas boursier et qui se bat tout seul avec son entraineur et il est à la fois à l'Université Cheikh Anta Diop notamment en 5e année à l'Inseps. Ce qui est très difficile mais, malgré tout, il est très proche de battre le record de Amadou Gackou. S'il n'avait pas eu une fracture l'année dernière aux championnats d'Afrique, il aura pu battre le record du Sénégal parce qu'il venait de réaliser 45" 52. Il est sur une bonne lancée. On lui souhaite une bonne santé. Il y a lieu de rappeler l'accompagnement nécessaire car la performance dans le sport olympique se construit dans la durée. L'athlète a besoin de stabilité», confie l'entraineur national.
