Afrique: Fespam 2023 - De nouveaux instruments légués au Musée Panafricain de la Musique

La ministre de l'Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs, Lydie Pongault, a reçu, le 20 juillet, au Palais des congrès un don d'instruments traditionnels de la part des délégations étrangères participant à la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam).

L'événement s'inscrit dans la continuité de réception d'instruments traditionnels étrangers visant à renforcer le patrimoine du Musée panafricain de la musique. Un premier ayant été remis à l'ouverture des travaux du symposium de la musique africaine. Pour cette occasion, sept pays sont passés tour à tour pour, dans un premier temps, présenter leurs instruments traditionnels, puis dans un second, faire une démonstration de ces derniers devant le public mêlant de la percussion, un peu de danse et du chant. Il s'agit notamment du Maroc, du Tchad, de la République démocratique du Congo, de la Mauritanie, de Trinidad et Tobago, de la Namibie et du Sénégal.

Parmi ces instruments, on retrouve la harpe arquée, la sanza, le gnaoua, le loutar, le balafon, le djembé, le sabar, etc. « Merci à tous les pays participants qui, par ces instruments de musique, viennent enrichir la collection que nous avions auparavant dans le musée panafricain des instruments. Cette fois-ci cette collection a été enrichie par plusieurs pays dont le Maroc. Pourquoi ? Simplement parce que nous n'avions pas une collection du Maroc et là, particulièrement, ce pays sera désormais présent à travers ses deux instruments », s'est réjouie Lydie Pongault, ministre de l'Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs.

%

En effet, c'est pour la toute première fois que le Maroc lègue son patrimoine culturel et ancestral au Musée panafricain de la musique. Le loutar ou lotar, l'un des instruments marocains remis, est un instrument à cordes pincées berbère de la famille de l'oud, originaire du Maroc. Il est classiquement en bois et piriforme. A en croire Aydoun Ahmed, musicologue marocain, ces instruments sont un élément important de la culture musicale marocaine. Ils ont une histoire riche et sont souvent utilisés de façon variée dans les cérémonies religieuses, les célébrations sociales et les performances musicales populaires.

Pour Aydoun Ahmed, il y a un certain nombre d'éléments qui rapprochent les pays africains en comparant cet instrument à ceux d'autres pays du continent. « Maintenant, cet instrument ne vit pas seulement en tant qu'instrument, il vit comme vecteur d'une musique et d'un genre musical », a-t-il ajouté.

Notons qu'en marge du Fespam, un échantillon d'instruments traditionnels fait l'objet d'une exposition dans l'un des halls du Palais des congrès, lieu qui abrite une section des activités de cette 11e édition.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.