Une délégation d'Organisations non gouvernementales (ONG) dont ACAJ, ANMDH, ASADHO, IRDH, JA et VSV s'est rendue, samedi 15 juillet 2023 chez le président de la Commission nationale des droits de l'homme, pour dénoncer et exiger la cessation des arrestations et détentions " illégales" qu'opèrent l'ANR et DEMIAP. Conduite par le George Kapiamba de l'ACAJ, la délégation a remis un mémorandum au numéro un de la CNDH.
Les «ONG des droits de l'Homme ACAJ, ANMDH, ASADHO, IRDH, JA et VSV ont remis au Président de la CNDH un mémorandum le priant d'intervenir auprès du gouvernement pour faire cesser les arrestations et détentions illégales qu'opèrent l'ANR et DEMIAP», a écrit Georges Kapiamba sur son compte twitter.
Visiblement, cette démarche fait suite à une vague d'arrestations et poursuites judiciaires constatées à l'endroit des opposants du régime en place. Néanmoins, si certains estiment que ces arrestations sont « d'origine politique », ce groupe d'ONGs pense plutôt que cela est une méthode amère qui vise à offusquer les lois du pays.
Sinon, depuis l'arrestation de Jean-Marc Kabund A Kabund, ancien vice-président de l'Assemblée nationale, il y a un an, plusieurs cas d'arrestations des opposants sont enregistrés à ce jour. De Salomon Kalonda, l'un des bras droits de l'opposant Moïse Katumbi, Mike Mukebay, député national et cadre de Ensemble pour La République, jusqu'à Franck Diongo, président du parti politique MLP, le camp de l'opposition se sent de plus en plus visé par des poursuites judiciaires.
De même, l'affaire BUKANGA-LONZO, dont l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, aujourd'hui opposant au régime, est poursuivi et jugé par plusieurs langues comme une sorte de «rendement des comptes », mieux un « musèlement » de ceux n'ayant pas le même avis que le pouvoir en place.
Dans l'esprit de sa revendication, le groupe d'ONG ACAJ, ANMDH, ASADHO, IRDH, JA et VSV voudrait la cessation de toute détention "illégale" des opposants par les services ANR et DEMIAP.