Luanda — L'Angola fait des pas significatifs vers la gouvernance électronique, a déclaré ce jeudi le ministre d'État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida.
Selon le responsable, ces démarches sont en parfaite adéquation avec les actions visant à réformer l'administration publique, la rendant plus dynamique et capable de répondre, convenablement, aux désirs besoins de ses usagers.
Adão de Almeida, qui s'exprimait à l'ouverture de la IIe Réunion interministérielle sur la gouvernance électronique de la CPLP, a indiqué que l'exécutif angolais avait pris plusieurs initiatives dans ce sens, notamment la mise en oeuvre du projet de simplification des actes et procédures de l'Administration publique, appelé «Simplifica», qui vise à réduire la bureaucratie et à garantir une plus grande efficacité dans la prestation des services publics.
Le ministre d'Etat a également évoqué la création de l'Institut de modernisation administrative (IMA), dont la mission est d'assurer un appui technologique aux initiatives et projets de modernisation administrative dans le cadre du processus de réforme de l'Etat.
Selon Adão de Almeida, l'exécutif angolais prépare un agenda pour la transition numérique de l'administration publique, qui repose sur l'identification de services de simplification administrative, de dématérialisation et de déformalisation des procédures, ainsi que sur la réduction de la bureaucratie dans les services publics, afin d'accroître l'efficacité administrative dans les domaines les plus variés.
Pour le responsable, on ne peut ignorer que, malgré les avantages de l'interopérabilité numérique, les États sont également confrontés à des défis complexes, tels que la sécurité de l'information et la préservation de la vie privée des citoyens.
Par conséquent, a-t-il ajouté, il est urgent d'investir dans des systèmes solides de protection des données et d'établir des mécanismes de gouvernance efficaces, afin de garantir la confiance et la sécurité des opérations numériques.