Une réunion, prélude à la conférence de réconciliation censée ramener la paix en Libye, s'est déroulée ce 20 juillet 2023 au Congo-Brazzaville. Les organisateurs reconnaissent que la tâche est ardue, mais espèrent mener leur mission jusqu'au bout.
C'est le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, qui a prononcé le plus long discours. Alternant entre le français et l'arabe, il a indiqué aux parties en conflit en Libye, qui se sont fait représenter à cet événement, que les yeux de tous les Libyens étaient tournés vers eux. Moussa Faki Mahamat les a exhortés à travailler à la préparation de la conférence de réconciliation.
« Il nous appartient à tous de sauver la Libye »
De son côté, le vice-président du Conseil d'État libyen, Abdullah Hussein Al-Hafi, a indiqué qu'il était temps de réunir les efforts pour parvenir à la réconciliation et pour réunifier la Libye. « Nous devons disposer d'une même boussole, car il nous appartient à tous de sauver la Libye », a-t-il poursuivi.
Lançant les travaux en sa qualité de président du Comité de Haut niveau de l'UA sur la Libye, le chef de l'État congolais a demandé aux uns et autres d'approfondir le dialogue. « Il faut, pour les uns et les autres, sans conditions, renoncer à la recherche obstinée de leadership et placer systématiquement l'intérêt général au-dessus des calculs individuels pour avancer sur la voie du renouveau libyen. Privilégier la force du pardon et de la tolérance », a déclaré Denis Sassou-Nguesso.
L'Union africaine souhaite que des élections générales inclusives et consensuelles soient organisées dans le pays après cette conférence de réconciliation.