La gauche au Sénégal cherche à renaitre de ses cendres en portant un nouveau projet de société. Hier, mercredi, les membres de SEEN ÉGAL-E, SEEN ÉGALITÉ ont dévoilé l'esquisse de ce projet de société, non sans inviter les politiques à s'en réapproprier pour impulser une nouvelle dynamique de développement.
La gauche progressiste et du changement social veut renaitre de ses cendres. Et ce, après avoir sombré dans les méandres de la droite largement favorable au conservatisme et aux traditions. Hier, à Dakar, les membres de SEEN ÉGAL-E, SEEN ÉGALITÉ ont dévoilé l'esquisse de leur projet de société. Aziz Salmone Fall, un des initiateurs de cette 3ème République a soutenu que le projet de société Seen Égal-e Seen Égalité découle de la « trajectoire historique impulsée par un des initiateurs du Mouvement des assises de la gauche au Sénégal (Mag) ».
Outre, et sans langue de bois, il admet que ce mouvement a bifurqué vers « les rencontres de la Gauche historique, ensuite vers les Assises nationales, et finalement vers Benno, sans pour autant atteindre l'objectif initial d'unir la gauche et proposer un projet de société cohérent ». Loin de désespérer, M. Fall dit être convaincu que si certains partis politiques de la gauche ont pu s'allier aux Libéraux pour autant, ils peuvent travailler dans la même famille. Ce projet de société soumis à la masse critique des différents acteurs politiques et de l'intelligentsia vise à « bonifier les différents programmes des partis politiques, à éclairer la lanterne des Sénégalais pour leur permettre de faire le bon choix des leurs dirigeants ».
Sur l'approche méthodique de SEEN ÉGAL-E, SEEN ÉGALITÉ, il renseigne que dans chacune des rubriques figurent six égalités fondamentales allant de la question du droit du Sénégal de disposer de sa pleine souveraineté de son développement, de l'égalité des droits humains, l'égalité femme homme, l'égalité des régions, l'égalité de la jeunesse, et l'égalité dans la nature. Tous ces droits confisqués ou alors absorbés par la droite conservatrice doivent être dépossédés pour une meilleure réappropriation en faveur des populations. Dans les différents segments de ce projet de société, « nous mettons l'humain au centre des réflexions parce que nous sommes tous des bouts de bois de Dieu ».
Par conséquent, « nous sommes d'égale dignité. Et donc, ce projet de société donne un cadre de réflexion fertile pour bâtir un vrai Etat-nation », a-t-il soutenu. A l'en croire, « c'est une dynamique de construction de convergences d'idées dans la diversité ».
Au sens extensible, il affirme que la convergence oeuvre pour l'avènement d'une troisième république et un développement autocentré progressiste panafricain, écologiste et féministe, non sans préciser qu'elle escompte la reviviscence de l'espoir révolutionnaire, encore fort ou diffus dans plusieurs tranches de notre population.